Luc Tellier : « Je reste un compétiteur »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Le week-end dernier, Luc Tellier a pris la troisième place du Championnat des Pays de la Loire sur route. Ce résultat fait du bien au sociétaire de l’UC Nantes Atlantique. “Je ne m’attendais pas à être à ce niveau-là. Je vois que le travail à l’entraînement paie et j’en suis content, après un début de saison compliqué où les résultats ne répondaient pas forcément à mes attentes”, explique-t-il auprès de DirectVelo. “Bien sûr, le club espérait le titre mais d’un point de vue personnel, faire un podium est déjà un soulagement. J’ai quelques regrets sur mon sprint car je n’étais pas bien embarqué dans le dernier virage. Je suis parti de loin puis je suis bien revenu… C’est rageant de ce point de vue là mais les deux premiers étaient très forts et notamment Emilien Jeannière, qui était transcendé à domicile” (voir classement).

Le coureur de 28 ans espère désormais enchaîner avec le Tour de Loire-Atlantique. “A domicile, on va vouloir se montrer. Le deuxième jour notamment, je serai en partie sur mes routes d’entraînements. Il y a moyen de bien faire, même s’il y aura un gros plateau. Mais avec le collectif de Nantes, nous n’avons rien à envier à personne”, détaille celui qui a donc changé de DN1, après cinq saisons au VC Pays de Loudéac. “C’était une claque car ce n’était pas un souhait personnel. Mais bon, ils voulaient rajeunir l’équipe… Je connais bien Anthony Ravard et il m’a motivé pour venir à Nantes”.

« JE COGITE PAS MAL… »

Toujours capable de coups d’éclats, Luc Tellier admet pourtant ne pas avoir été en grande confiance ces derniers mois. Mais pourquoi ? “Il y a beaucoup de choses… Je vieillis, déjà (rires). Je ne sais pas si c’est une excuse, mais c’est aussi compliqué avec le travail en parallèle”, lance le professeur d’EPS en collèges et lycées, en remplacement de titulaires. “Il y a sans doute une part de motivation également… Enfin, je suis toujours motivé et je reste un compétiteur, mais quand les résultats ne suivent pas, je suis du genre à vite me poser beaucoup de questions. Je cogite pas mal… Je me sous-estime un peu et je ne tente pas trop de choses. Je peux me montrer défaitiste alors que je sais bien que parfois, j’aurais pu faire mieux”, admet le lauréat du Grand Prix de Sablé (Toutes Catégories), en mars dernier.

Récent papa d’une petite Eléa, le résident de Saint-Herblain (Loire-Atlantique) avait également été embêté par une chute pendant la préparation hivernale : un incident à l’entraînement mi-janvier, où il s’était retrouvé durement touché aux côtes. Dans les prochains mois, Luc Tellier compte surtout se faire plaisir, lui qui a donc l’assurance de poursuivre dans le métier de l’enseignement lorsqu’il aura totalement arrêté la compétition. “Je suis dans ce milieu depuis un moment, et je ne vais pas faire du vélo toute ma vie…”.  

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