Nicolas Debeaumarché : « La SportBreizh, ça fait rêver »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Nicolas Debeaumarché est venu préparer la SportBreizh sur les routes du Tour de Loire-Atlantique, et il n’a pas été déçu. “Ca ne s’est pas trop mal passé. J’étais content de mon prologue, même si sur une distance aussi courte, la moindre seconde de perdue te fait perdre pas mal de places. Sur la première étape en ligne, j’ai essayé de prendre des coups mais sans succès car des équipes ont décidé de contrôler pour un sprint massif”, résume-t-il auprès de DirectVelo. “Sur la dernière étape, c’est sorti en costauds. On s’est fait piéger alors trois coureurs de l’équipe ont décidé de rouler”.

Malgré le travail des Bourguignons, le peloton n’est jamais parvenu à rentrer sur les derniers rescapés de l’échappée dont le vainqueur final Karl-Patrick Lauk, auteur d’un numéro de plus de 60 kilomètres (lire ici). “Je pensais que l’on allait rentrer mais Lauk et Constantin ont été franchement impressionnants. Derrière, on n’amusait pas la galerie. Même dans les roues, je n’étais pas loin d’être à fond. Ce qu’a fait Thibault Ferasse était impressionnant aussi… Ces mecs là sont de vrais champions et bravo à eux”, ajoute l’Espoir 2e année, satisfait de son week-end. “Cette épreuve était avant tout une bonne préparation pour la SportBreizh. On peut être satisfait : collectivement, on a fait du beau travail”.

« C’EST LA HONTE »

A la fin de l’épreuve, les coureurs du SCO Dijon ne sont pas rentrés en Bourgogne, mais sont directement montés en Bretagne pour cette SportBreizh, une nouvelle manche de la Coupe de France DN1 où les hommes en noir joueront gros. “On a repéré la dernière étape ce lundi… C’est un beau chantier ! Je ne pensais pas que c’était à ce point, mais c’est vraiment casse-pattes. C’est clairement pour hommes forts, comme dit Denis Repérant. Nous sommes 18e de la Coupe de France pour l’instant… Ca m’emmerde, bien sûr. Ce n’est pas la honte, mais presque… Enfin si, c’est la honte !”, reprend Nicolas Debeaumarché. “Cela dit, on va continuer de courir libéré. On ne joue pas vraiment le maintien dans notre tête. Je ne veux pas être prétentieux, mais avec des garçons comme Guillonnet, Louvet ou Rigollot, on a de quoi faire ici en Bretagne. Ils sont capables de nous marquer de gros points. A Luneray, nous n’avions pas eu de chance puisque nos deux sprinteurs sont tombés dans le final. Mais ça va tourner”.

Quoi qu’il advienne, Nicolas Debeaumarché dit avoir hâte de découvrir cette épreuve. “La SportBreizh fait rêver : c’est une très belle épreuve où tout est réuni, les beaux paysages, les belles routes, de belles arrivées… Franchement, du peu que j’en ai vu jusqu’à présent, ça donne envie. Et puis, mes coéquipiers qui ont déjà couru ici me le disent : ça fait mal mais ce sont de bons souvenirs”.

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