Romain Delalot, 19 ans, vient de vivre ses deux premières sélections sous le maillot de l'équipe de France espoirs. www.directvelo.com a recueilli les impressions du coureur du CC Nogent-sur-Oise.

DirectVélo : Quels enseignements tires-tu de ces deux premières sélections espoirs ?
Romain Delalot : Je suis bien sûr agréablement surpris d'avoir retenu l'attention de Bernard Bourreau dès ma première campagne senior. Je pense m'être bien acclimaté au rythme des élites, mais là, le niveau international c'est encore autre chose. Sur la Côte Picarde, la course n'est pas partie trop vite car le vent n'était pas trop fort, aussi je suis un peu déçu de ne pas pu avoir pu accrocher le bon coup quand la course s'est jouée dans le final. Au ZLM Tour par contre, il y avait un groupe d'une dizaine au sein duquel ne figurait aucun coureur de l'équipe de France. Il nous a donc fallu rouler pour combler l'écart et j'étais un peu "sec" sur la fin.

Tu es sur la brèche depuis les Courses au soleil. Éprouves-tu également le besoin de souffler ?
Oui bien sûr, c'est ma première année d'expérience à ce niveau, et je viens de relâcher cette semaine. Je suis resté quatre jours sans rouler et ai repris ce jeudi pour participer à Paris-Mantes (Il termine 29e, NDLR).

T'es-tu fixé des objectifs pour la suite de ta saison ?
Je souhaite figurer le mieux possible sur les prochaines manches de la Coupe de France, et notamment le contre la montre du prochain week-end au Grand Prix du Muguet. Je pourrai m'y étalonner à ce niveau après avoir terminé 4e aux Championnats de France juniors. J'aimerais bien réussir également sur le Paris-Roubaix espoirs. L'an dernier chez les juniors j'appartenais au groupe de contre et j'ai coincé au carrefour de l'arbre. Un peu plus tard je vise également un résultat sur le Championnat de France espoirs.

On ne te voit pas beaucoup sur les épreuves toutes catégories…
Y participer est pour moi frustrant ; c'est presque une punition. Le seul intérêt que j'y trouve est de pouvoir remplacer un bon entraînement.

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Romain Delalot s'est bien adapté au rythme des élites /
Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com