Alexys Brunel : « J'en avais la capacité »
Parti dans la dernière vague du contre-la-montre Espoirs des Championnats d'Europe, Alexys Brunel a finalement pris la 8e place de l'épreuve (voir classement). Déçu mais pas résigné, le Français analyse sa course avec DirectVelo. "Je gagne une place par rapport à l'année dernière, mais ce n'est pas ça qui m'importe", concède-t-il. Ambitieux en arrivant sur les routes de République Tchèque, le récent Champion de France Amateur de la discipline ne cache pas sa déception. "J'ai toujours visé haut, je préfère être ambitieux que de partir pour faire 10e, explique-t-il. J'avais la capacité de faire quelque chose de bien. Je sors du Championnat de France où j'ai décroché le titre, donc j'étais plutôt confiant. J'ai plutôt bien géré, les sensations étaient correctes mais c'est juste que ça roulait plus vite devant. J'avais peut-être moins de force qu'au France, mais c'était aussi un parcours qui ne m'avantageait pas".
Plus à l'aise sur les longues distances, le Nordiste relativise sa performance par rapport aux concurrents qui l'ont devancé. "C'était très court, et je n'arrive pas à faire la différence sur une courte distance. Plus c'est long, mieux ça me convient. Quand tu passes le seuil des 35-40 minutes, c'est là que les écarts se font. Et on le voit aujourd'hui : Affini est un coureur capable de remporter un prologue sur le Giro Espoirs, donc sur cette distance, il est encore à son aise...".
« DES DEMI-TOURS SAUVAGES »
Malgré cela, le circuit semblait convenir au coureur du CC Etupes, qui ne cherche aucune excuse dans la distance de l'épreuve. "Le parcours était favorable pour les spécialistes, et ça aurait mérité un tour de plus, commente Brunel. En arrivant, je me suis dit que ça allait être une belle course, propre. La route n'était pas horrible, les grands bouts droits me plaisaient bien, mais les demi-tours un peu moins. Dans la bosse, par exemple, si on montait 500 mètres de plus, on pouvait faire un beau demi-tour au rond-point. Avec mon grand gabarit, je ne suis pas un grand fan des demi-tours « sauvages ». Après, c'est le circuit, et je m'adapte".
10e après le premier pointage intermédiaire, Alexys Brunel a remonté petit à petit pour finir fort. "Je suis parti assez prudemment, confirme-t-il. Je n'aime pas partir à bloc, ce n'est pas dans mes habitudes. Je préfère mettre en route plus tard. C'est vrai que ça fait perdre un peu de temps, mais ça me correspond mieux. Plus j'évolue, et plus je trouve difficile de gérer ces efforts courts. En Elite, je peux gagner sur cette distance, mais sur un Championnat international, c'est plus compliqué. J'espère que ce sera un peu plus long au Mondial".
Plus à l'aise sur les longues distances, le Nordiste relativise sa performance par rapport aux concurrents qui l'ont devancé. "C'était très court, et je n'arrive pas à faire la différence sur une courte distance. Plus c'est long, mieux ça me convient. Quand tu passes le seuil des 35-40 minutes, c'est là que les écarts se font. Et on le voit aujourd'hui : Affini est un coureur capable de remporter un prologue sur le Giro Espoirs, donc sur cette distance, il est encore à son aise...".
« DES DEMI-TOURS SAUVAGES »
Malgré cela, le circuit semblait convenir au coureur du CC Etupes, qui ne cherche aucune excuse dans la distance de l'épreuve. "Le parcours était favorable pour les spécialistes, et ça aurait mérité un tour de plus, commente Brunel. En arrivant, je me suis dit que ça allait être une belle course, propre. La route n'était pas horrible, les grands bouts droits me plaisaient bien, mais les demi-tours un peu moins. Dans la bosse, par exemple, si on montait 500 mètres de plus, on pouvait faire un beau demi-tour au rond-point. Avec mon grand gabarit, je ne suis pas un grand fan des demi-tours « sauvages ». Après, c'est le circuit, et je m'adapte".
10e après le premier pointage intermédiaire, Alexys Brunel a remonté petit à petit pour finir fort. "Je suis parti assez prudemment, confirme-t-il. Je n'aime pas partir à bloc, ce n'est pas dans mes habitudes. Je préfère mettre en route plus tard. C'est vrai que ça fait perdre un peu de temps, mais ça me correspond mieux. Plus j'évolue, et plus je trouve difficile de gérer ces efforts courts. En Elite, je peux gagner sur cette distance, mais sur un Championnat international, c'est plus compliqué. J'espère que ce sera un peu plus long au Mondial".