Mickaël Larpe : « J’ai été blanchi par l’AFLD »
Mickaël Larpe a purgé l’an dernier une suspension de six mois pour "absence lors des opérations de contrôle antidopage" le 9 février 2017 (lire ici), sur une manche de l'Essor Basque.
Selon nos informations, dans un « mémoire en défense », Mickaël Larpe a demandé l'annulation de la sanction prononcée par le Conseil fédéral d'appel de la FFC et sa relaxe. Le Charentais a pointé "l'irrégularité de la procédure de contrôle, mais surtout [sa] bonne foi et le fait qu’il s’était soumis au contrôle qui n’avait rien révélé d’anormal".
L’Agence Française de Lutte contre le Dopage, dans une séance du 7 décembre 2017, a décidé de relaxer Mickaël Larpe. DirectVelo a interrogé l’actuel coureur de l’US Montauban 82.
« J’ai été blanchi par l’Agence Française de Lutte contre le Dopage. Elle a pris une décision juste. J’ai donc été suspendu pour rien. En première instance, j’avais même pris deux ans de suspension. Puis, ça a été ramené à six mois en appel. En fait, j’ai toujours gardé le même système de défense avec mon avocat et ami Dominique Laplagne. La procédure de contrôle n’était pas régulière. Je me suis présenté au contrôle dès que j’en ai été informé et les résultats étaient négatifs. D’ailleurs, l’AFLD, si j’ai bien compris lors de l’audience, a ré-analysé les échantillons, ce qui a démontré qu’il n’y avait eu aucune manipulation de ma part. Je ne comprends pas bien les décisions des instances disciplinaires de la FFC. Il est évident qu’une fois la sanction prononcée à tort et purgée, le mal était fait me concernant. J’étais coupable aux yeux de tous. Il y a eu des articles dans la presse et des commentaires qui m’ont porté préjudice.
Du fait de cette sanction finalement annulée, je connais une saison 2018 compliquée. Je suis reparti de zéro car je n’ai pas couru de mai 2017 à février 2018. Il est aussi de plus en plus compliqué de trouver des courses sans traverser la France. J’ai comparé avec mes saisons d’il y a quatre ou cinq ans et j’ai quasiment participé à trois fois moins de jours de course. On cherche à faire du haut niveau chez les amateurs mais si on tue la base…
Par ailleurs, je suis le seul coureur 1ère catégorie de mon club. Je n’ai disputé aucune course par étapes. Ça complique aussi les choses… En juillet, j’ai disputé une course comme l’Etoile d’Or, en Elite, et je n’étais pas dans le rythme. Il est impossible de lutter lorsque l’on ne participe pas à beaucoup de courses.
Du coup, je ne sais pas encore ce que je ferai la saison prochaine. Avec les kilomètres avant et après l’épreuve, c’est une journée qui débute à 9h pour finir à 22h pour une course.
Je n’ai donc pas encore pris de décision pour 2019, même si je serais prêt à continuer dans une équipe de DN2 par exemple. »