La première sera la dernière. Cyril Barthe va honorer ce vendredi sa première sélection en Équipe de France Espoirs à l'occasion du Championnat du Monde. "C’est une satisfaction d’être-là. Ça me permet de bien terminer mon passage dans la catégorie Espoirs", confie le coureur de 22 ans.

« JE FÊTERAI LE TITRE PLUS TARD »

Son titre de Champion de France Espoirs, acquis fin août à Plougastel-Daoulas (Finistère), a simplement enfoncé le clou. Pierre-Yves Chatelon pensait en effet au Basque depuis un moment (lire ici). Le Mondial en tête, le coureur d'Euskadi-Murias est resté sage après son sacre en Bretagne. "Il faudra fêter ce titre à la fin de la saison mais là, j’avais une sélection pour le Championnat du Monde à préparer et ça se fait à fond !", assure-t-il.

Cette victoire lui a permis d'être davantage connu en France. "Avant, comme je courais principalement en Espagne, sur des courses par très médiatisées, je ne pouvais pas être spécialement connu, fait-il remarquer. Ma présence sur le Championnat de France m’a permis de montrer que j’étais là. Ce titre n’a pas changé grand-chose, mis à part qu’il y a maintenant mon nom dans le palmarès".

« AIDER LES LEADERS »

Cyril Barthe a découvert l'Equipe de France la semaine dernière lors d'un stage en Maurienne. Chez les tricolores, il côtoie Valentin Madouas et Aurélien Paret-Peintre qui brillent au niveau international depuis leur arrivée chez les Juniors, en 2013. Le coureur échappé sur la Clasica San Sebastian a eu lui un tout autre parcours. "Ça ne fait que deux ans que je fais du vélo à 100%. Il y a trois ans, j’en faisais dix heures par semaine… Dans cette situation, forcément, je ne peux qu’avoir une bonne marge de progression, apprécie-t-il. Maintenant, je vais continuer de faire le maximum. J’espère encore progresser".

Alors que les Bleus possèdent les cartes pour briller au Mondial Espoirs, Cyril Barthe pense au collectif au moment d'évoquer ses ambitions personnelles à Innsbruck (Autriche). "Mon but sera d'aider nos leaders du mieux que je peux pour éviter qu’ils prennent du vent. Ils doivent arriver dans la dernière partie de course le plus frais possible !", conclut-il.