Les quatre Espoirs luxembourgeois présents sur le Championnat du Monde sur route d’Innsbruck, vendredi dernier, n’ont pas brillé. Le premier d’entre eux à se présenter sur la ligne d’arrivée, Kévin Geniets, ne pointait qu’au 67e rang, très loin du Suisse Marc Hirschi (voir classement). “J’ai craqué à deux tous de l’arrivée. C’était trop dur pour moi. Je suis trop lourd pour une course en circuit comme celle-là, mais j’ai fait de mon mieux”, résumait-il simplement auprès de DirectVelo après l’arrivée. “Je ne me sentais pas si mal, j’ai passé deux fois la bosse avec les meilleurs mais après, c’était trop. Ce n’est pas grave. Je l’avais préparé à 100% mais je savais que je n’allais pas tenir jusqu’au bout avec les meilleurs grimpeurs. J’ai du punch et j’aime les bosses de cinq à dix minutes mais là, ça faisait trop”, insiste-t-il.

RIEN A SE REPROCHER

Pas mieux pour Michel Ries - notre photo -, qui était dans une mauvaise journée malgré son statut de leader au sein de l’équipe nationale pour le rendez-vous autrichien. “C’était une journée très dure. Je n’avais pas vraiment les jambes. J’ai explosé dans les deux derniers tours, je ne me sentais pas bien”. Le coureur de 20 ans était visiblement en bout de course, après une saison éreintante. “La saison était assez longue et j’ai bien senti la fatigue des derniers mois. C’était ma dernière course de l’année et j’aurais bien aimé faire un bon résultat… C’est un peu dommage de finir l’année comme ça, même si ça restait une belle année pour moi. Le mois d’août a été difficile avec le Tour de l’Utah puis le Tour de l’Avenir juste après. J’étais bien entamé après ces courses-là, sachant que je courais depuis janvier. Je ne peux rien me reprocher, c’est comme ça”. Kévin Geniets, lui, attend déjà avec impatience des circuits moins difficiles pour les éditions à venir. “C’était une course à élimination. Les meilleurs étaient devant, c’est tout… Ca fait progresser de venir ici, mais en espérant quand même que j’aurai des circuits qui me conviendront mieux à l’avenir”.