Louis Louvet : « J’ai senti que je stagnais »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Après trois années au sein du SCO Dijon, Louis Louvet a décidé de rejoindre le CR4C Roanne pour sa quatrième et dernière saison chez les Espoirs. “C’était le moment de changer. J’aurais peut-être même dû le faire un an plus tôt. J’ai senti que je stagnais et il fallait que je me relance. Cela passait par une nouvelle aventure, dans un autre club”, résume-t-il simplement auprès de DirectVelo lorsqu’on l’interroge sur sa décision de changer d’air. Ces derniers temps, le rouleur a d’ailleurs opéré divers changements. “J’ai changé d’entraîneur l’été dernier. Je travaille maintenant avec Vincent Martin. Je me suis remis en question, même si je n’ai pas non plus cherché à changer absolument juste pour dire de changer”.

« J’AIME LEUR ESPRIT OFFENSIF »

Impressionné par la saison 2018 du CR4C Roanne, le coureur de 21 ans admet avoir été intrigué par la formation rhônalpine. “Quand un club marche fort, c’est pour diverses raisons, et ce n’est pas seulement parce que les coureurs sont bons. Il doit y avoir une bonne osmose dans l’équipe et des directeurs sportifs qui savent mettre les coureurs en confiance. Sans prétention aucune, je pense avoir le physique pour réussir, mais j’avais un peu perdu l’engouement ces derniers temps. C’est pour ça que je voulais sortir de mon confort et voir autre chose”, insiste le vainqueur d’étape sur le dernier Tour du Loiret (Elite Nationale). “J’ai aussi senti que c’est un club qui peut me faire évoluer en tant que coureur, dans le sens où j’aime leur esprit offensif. De mon côté, j’ai tendance à être trop défensif, justement. Alors j’espère changer avec eux”.

« ILS ONT LA TÊTE SUR LES ÉPAULES »

Si Louis Louvet précise que l’atmosphère qu’il a pu ressentir à Roanne cette saison, de l’extérieur, lui a donné envie de tenter l’expérience, il dit avoir également “apprécié la franchise de Sylvain (Blanquefort) et de Vincent (Garin)” lorsqu’ils se sont rencontrés. “Une des premières choses qu’ils m’ont dite, c’est qu’ils n’étaient pas là pour me vendre du rêve, qu’ils venaient de réaliser une saison exceptionnelle et qu’il y avait très peu de chance que ça se reproduise en 2019. Ce discours très honnête et réaliste m’a plu. Cela montre qu’ils ont la tête sur les épaules, même si on espère faire une grande saison tous ensemble”, signale celui qui continuera de vivre à Dijon, où il est toujours étudiant en STAPS. “D’ailleurs, courir à Roanne va bien changer mes habitudes dans le sens où jusqu’à présent, j’évoluais pratiquement à domicile puisque le siège du SCO est à 800 mètres de chez moi. J’aurai deux heures de route désormais”.

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