Julien Roussel : « A 38 ans, on ne stresse plus »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Julien Roussel joue à domicile à Flamanville. A l'issue de la reconnaissance, ce samedi, le Normand a serré beaucoup de mains. "Le cyclo-cross, c'est ma deuxième famille", sourit-il. Le coureur du VC Rouen 76 trouve cette fois-ci le "terrain moins gras" que d'habitude. "Avec le nouveau parcours, ça va aller beaucoup plus vite et ça sera aussi physique. J'aime bien quand il y a du portage donc ça sera un peu compliqué pour moi, mais je suis en forme ascendante depuis un mois. Je suis présent ici avec la forme du moment, avant de travailler ensuite en vue du Championnat de France. Nous aurons le public avec nous alors chaque Normand aura envie d'être devant". Son objectif sera de rester vers sa place habituelle. "Vers la 10 et 13e position, indique le coureur classé 11e à Pierric, lors de la deuxième manche de la Coupe de France. Je ne dirai pas non pour un Top 10... Je serai déçu de terminer au-delà de la 15e place".

Avant le début de saison, il s'était fixé deux objectifs : le Championnat de Normandie et le Championnat de France. "C'est chose faite pour le titre régional, déclare-t-il. J'irai pour un Top 10 à Besançon. On verra... Il ne devrait pas beaucoup pleuvoir d'ici mi-janvier. J'apprécie le circuit de Besançon même sans boue". A quinze jours de l’événement, il dit se mettre aucune pression. "A 38 ans, on ne stresse plus", assure-t-il.

Julien Roussel apprécie chaque moment. "Depuis mes 7 ans, j'ai toujours vu un Championnat de France, comme spectateur ou coureur. Je connais tout le monde dans le cyclo-cross, tout le monde me connaît. Je suis quelqu'un de sympathique. J'aime bien donner deux-trois conseils aux gamins". Sa carrière cycliste s’achèvera en février 2020. Il a décidé de la date de sa sortie il y a quelques années après concertation avec son épouse. "A un moment donné, il faut savoir s'arrêter. J'ai des loulous qui grandissent. Je pars tous les week-ends l'hiver alors c'est un peu compliqué, reconnaît-il. J'ai envie de faire autre chose. Je veux transmettre mon savoir aux jeunes et aux organisateurs. Nous avons Bagnoles de l'Orne, Flamanville... Pourquoi ne pas avoir un autre circuit où un organisateur aurait besoin d'aide".

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