Théo Thomas (Grand Est) s'est imposé, ce dimanche, à Flamanville (Manche), lors de la troisième et dernière manche de la Coupe de France de cyclo-cross dans la catégorie Juniors. Il a devancé Ronan Auffret (US Métro Transports) et Antoine Huby (Bretagne). Théo Thomas remporte également la Coupe de France de cyclo-cross. Il revient sur cette victoire avec DirectVelo.

DirectVélo : Que t'inspire cette victoire ?
Théo Thomas : Je trouve que j'ai bien géré ma course : je n'ai pas fait d'erreurs, et j'ai pris beaucoup de plaisir à l'avant. D'un point de vue tactique, c'est la course que j'ai le plus réussie cette saison. Je suis très content. C'est le final de la Coupe de France, c'est une belle victoire et une bonne journée.

Tu as mené la course de bout en bout !
Honnêtement, je savais que j'étais capable de faire la différence dès le début et de garder une petite avance de quinze ou vingt secondes. C'est ce que j'ai fait. Je n'ai pas cherché à creuser plus au risque de casser quelque chose ou de me mettre par terre. Je suis resté à un rythme soutenu et ça a payé. Je me sentais capable de faire ça, car en Coupe du Monde, c'est à bloc du début à la fin. J'ai voulu tester des choses et ça a été.

« 1% DE SERIEUX, 99% DE PLAISIR »

Après avoir stagné, ton avance est repartie à la hausse d'un seul coup...
Quand j'ai changé de vélo pour la première fois, j'étais assis trop bas. Je suis tombé cette semaine et ma selle avait bougé. Je l'avais remise droite, mais elle avait dû descendre. J'ai donc repris mon vélo principal, et je me suis dit qu'il fallait que je me remette dans le jeu. J'ai accéléré. On me donnait les temps, mais je ne les regardais pas trop. J'ai voulu m'appliquer sur mon pilotage.

Te sentais-tu imbattable, aujourd'hui ?
Je me sentais très bien, mais pas imbattable parce que tout peut arriver. Mon père m'a toujours appris qu'en cyclo-cross jamais rien n'était fini et que rien n'était acquis. J'ai tout donné. C'est le vélo que j'aime : 1% de sérieux et 99% de rigolade. Ça fait depuis Coxyde que c'est comme ça. Je prends énormément de plaisir et c'est le principal, que je gagne ou que je termine cinquième ou sixième. Le circuit était magnifique. Ce n'était pas de la grosse boue, mais ce n'était pas sec. C'était vicieux, il fallait toujours rester concentré sur le pilotage parce que la roue pouvait vite se dérober. Je me suis amusé ! Le public m'a encouragé donc ça fait plaisir. Je suis vraiment content surtout qu'il y a le classement général de la Coupe de France au bout !