En 2019, la formation Cycling Team Wallonie-Bruxelles fera peau neuve; un nouveau nom, neuf départs, sept arrivées et un rapprochement plus marqué avec l'équipe Espoirs, qui portera le même nom : Wallonie Bruxelles Development Team. L'occasion de faire le point avec l'un des directeurs sportifs, Olivier Kaisen. "La saison 2018 a été très mauvaise. 2019 doit être meilleure", résume-t-il. L'ancien coureur de Lotto-Belisol était présent le week-end dernier au salon Velofollies pour répondre aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné en 2018 ?
Olivier Kaisen : Jusqu'à Liège-Bastogne-Liège, tout allait bien. Nous avions remporté deux courses. Nous avons ensuite subi un contre-coup. Nous avons eu des blessés.  Des coureurs non prévus ont dû rouler certaines courses. Ils se sont crâmés. La suite a été catastrophique, sans parler de la perte malheureuse de Jimmy Duquennoy.

Parmi les sept recrues, il y a le retour de Baptiste Planckaert. En 2016, il avait remporté le classement individuel de l'Europe Tour chez vous.
Je me réjouis de son arrivée. En 2017, Roy Jans n'a pas été en mesure de le remplacer. Cela a été un échec. Cette saison, Kenny Dehaes a connu une saison difficile. Si Baptiste retrouve le niveau de 2016, il va nous apporter beaucoup de satisfactions.

RENFORCEMENT DU COMPARTIMENT SPRINTEURS ET BUDGET MOINDRE

Lionel Taminiaux, Emils Liepins, Aksel Nömmela, Baptiste Planckaert, quatre recrues au profil rapide. Un hasard ?
Non, nous avons effectivement renforcé le compartiment des sprinteurs. Nous voulons avoir des gars doté d'une pointe de vitesse. Baptiste Planckaert sera le leader de l'équipe sur des profils plus difficiles. Ensuite, la forme des coureurs permettra d'établir une hiérarchie. Tout le monde aura sa chance.

Vous passez de 19 à 16 coureurs. Est-ce dû à une coupure dans le budget ?
Oui, ce serait hypocrite de prétendre le contraire. Nous avons effectué des coupes dans certains budgets. Nous avons rassemblé les deux équipes pour bien marquer l'identité du projet. Cela nous permet également de faire des économies d'échelle.

Cela va-t-il se sentir dans le programme ?
Effectivement, il est impossible d'évoluer sur un double programme. Disons que nous aurons un programme et demi. Nous avons établi un planning prévisionnel en fonction des invitations pour les courses du printemps. Par contre, sur le week-end d'ouverture, nous allons ajouter les courses françaises car nous ne sommes pas repris à Kuurne-Bruxelles-Kuurne.