Des jeunes et des revanchards pour le VC Rouen 76

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Place aux jeunes au VC Rouen 76. Plus que jamais, la formation normande souhaite former des coureurs Espoirs. C’est ainsi qu’en 2019, huit des douze éléments de l’équipe de DN1 ont moins de 22 ans. Pour les entourer, des garçons d’expérience, qui ont même déjà connu le monde professionnel par le passé, mais également des mésaventures par la suite : Dylan Kowalski, Jordan Levasseur et Clément Saint-Martin. “Ce mixte de coureurs Espoirs et de coureurs revanchards est intéressant. Pour les coureurs précédemment cités, ce sera à eux de trouver l’énergie nécessaire pour se remettre au niveau”, prévient Jean-Philippe Yon, l’homme à la tête de la direction sportive. “Ces cadres de l’équipe doivent être capables de tirer les autres vers le haut. Le recrutement est assez osé car Jordan Levasseur sort d’une saison très compliquée, Dylan Kowalski a passé un an sans faire de vélo après, déjà, les bribes d’une saison à Roubaix. Et Clément Saint-Martin était un peu au bout du rouleau dans son aventure précédente”, résume-t-il. “Mais si on retrouve ces garçons-là mentalement, ils peuvent faire de belles choses. Ce que j’ai déjà vu en stage de présaison me rassure. Ils ont tous un bon état d’esprit, le sourire, et ça roule fort. C’est prometteur”.

Parmi les coureurs déjà présents au club en 2018, Jean-Philippe Yon explique attendre beaucoup de Matis Louvel. “Il a réalisé une belle saison en tant qu’Espoir 1. Il doit maintenant le confirmer cette année. On va augmenter son volume de courses, en s’orientant aussi vers des épreuves de Classe 2. C’est un jeune promis à un bel avenir, que l’on doit préparer pour le monde professionnel”. Le directeur sportif voit en son jeune poulain un athlète au potentiel grand avenir dans le milieu. A condition de continuer de travailler dur, sur sa lancée de 2018. “Il est très appliqué et il a du talent. Que ce soit au niveau du comportement, de l’application, de l’implication et des aptitudes physiques, c’est une petite perle. Des coureurs comme ça, j’en vois une fois tous les dix ans au club. Le dernier en date, c’était Amaël Moinard”.

UN NOYAU DUR EN COUPE DE FRANCE ET EN CLASSE 2

Dans un autre registre, le VC Rouen 76 espère également pouvoir “remettre Guillaume Millasseau sur les bons rails”. Garçon jugé talentueux, au gros moteur, il doit “réussir à relancer la machine”. D’un point de vue plus général, Jean-Philippe Yon concède qu’il comptera sur “un noyau dur” pour les plus grosses courses du calendrier, en Coupe de France DN1, en Elite Nationale ou en Classe 2, sur des épreuves telles que l’Essor breton, le Grand Prix de la Somme, le Tour d’Eure-et-Loir, la Ronde de l’Isard ou Paris-Roubaix. “L’idée sera de faire tourner les jeunes autour de ce noyau dur, pour qu’ils progressent. Il faut que les plus anciens les tirent vers le haut”.

Si le calendrier sera sensiblement le même qu’en 2018, notamment en mars et en mai, le nombre de jours de course devrait être en revanche allégé au mois d’avril. “Le Tour de Normandie va encore une fois nous pomper pas mal d’énergie, alors il faudra prendre le temps de souffler par la suite”. Pour le reste, Jean-Philippe Yon espère bien voir quelques-uns de ses coureurs décrocher un contrat professionnel en fin de saison. “C’est notre but premier : perdre nos meilleurs éléments parce qu’ils passent au-dessus. Jordan Levasseur est motivé comme jamais, Dylan Kowalski n’est pas revenu pour rester chez les amateurs, Matis Louvel semble avoir une voie toute tracée... Donc c’est possible”

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