Jarlinson Pantano est de retour aux affaires, et il va beaucoup mieux. Vainqueur d’étape sur le Tour de Catalogne l’an passé, puis présent sur le Tour d’Italie, le grimpeur colombien avait ensuite été touché par une toxoplasmose, qu’il a mis un moment à détecter. Très diminué physiquement, il avait alors été contraint de renoncer à participer au dernier Tour d’Espagne, après avoir auparavant abandonné le Tour de Pologne, sa dernière course de l'exercice 2018. “C’était une période très difficile à vivre, surtout lorsque je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Lorsque j’ai compris quel était le problème, cela a été un énorme soulagement”. Alors qu’il n’avait plus couru depuis le mois d’août dernier, le sociétaire de la Trek-Segafredo a finalement pris le temps de se soigner, tranquillement, avant de reprendre la compétition en janvier dernier, en Australie.

DE MEILLEURES SENSATIONS AU HAUT-VAR

Ce week-end, Jarlinson Pantano a enchaîné les jours de compétition sur les routes du Tour du Haut-Var. Et il avait retrouvé le sourire. “Le plus important pour moi, c’est de bien prendre le temps de récupérer de tout ce qu’il m’est arrivé, et de retrouver mon meilleur niveau. Grâce à Dieu, je dois dire que ça va de mieux en mieux. Au fil des jours, je sens une amélioration sur le vélo en ce début de saison. Je suis franchement content de mon niveau et de mes jambes à l’heure actuelle”, se félicitait-il auprès de DirectVelo, au départ de la Londe-les-Maures. “Et je suis persuadé que ça ne pourra encore aller que mieux dans les semaines à venir !”.

PARIS-NICE EN LIGNE DE MIRE

Désormais trentenaire, celui qui a joué les équipiers de luxe pour l’Italien Giulio Ciccone ce week-end a encore des ambitions élevées. “Je continue de courir pour gagner des courses. C’est pour cela que je pars à l’entraînement tous les jours et que je garde la motivation”, promet l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de France 2016. “Même si j’ai 30 ans, j’ai encore le temps de faire de belles choses. Je vais courir Paris-Nice et le Tour de Catalogne dans cette optique-là. J’espère bien être à l’avant”. Avec, dans un coin de sa tête, l’idée de doubler la mise en Catalogne.