Bastien Tronchon s’apprête à prendre le départ de la deuxième manche de la Coupe de France Juniors, Arguenon-Vallée Verte, dans la peau du leader du Challenge Morphologics-DirectVelo des Juniors 1ère année (voir classement). Et le Savoyard promet en être le premier étonné. “C’est une grosse surprise pour moi. En débarquant dans cette catégorie Juniors, je n’avais pour simple ambition que de découvrir, comme tout le monde, je pense. Je voulais essayer de m’intégrer et de m’adapter au mieux à cette nouvelle catégorie et finalement, tout s’est vite bien passé”.

Le sociétaire du club de la Motte-Servolex a rapidement trouvé ses marques, au point de terminer 3e du Prix de la Ville d’Aubenas puis 4e du Prix du Conseil départemental de l’Ardèche, mi-avril. Une semaine plus tard, le voilà qui se révèle un peu plus encore en terminant 3e du Tour du Val de Saône, théâtre de la première manche de Coupe de France. “Je suis arrivé sur cette course sans la moindre pression, et sans trop savoir à quoi m’attendre. Du coup, j’ai bien géré et j’ai pu faire un podium. Le fait de ne pas avoir de pression m’aide beaucoup. Je me dis que je ne suis que J1 et que j’aurai encore toute l’année prochaine pour faire des résultats”.

« LA COURSE À PIED EST UN SPORT ENCORE PLUS DUR À GÉRER »

Rouleur-puncheur, l’étudiant en 1ère économique et sociale est également un grand adepte de course à pied. D’ailleurs, jusqu’à l’hiver dernier, il a toujours pratiqué les deux disciplines de façon très sérieuse et appliquée. A tel point qu’il a notamment décroché plusieurs titres régionaux en course à pied. Mais le garçon a fini par ressentir le besoin de faire un choix. “Je m’étais toujours dit que je n’allais pas continuer de pratiquer deux disciplines après les Cadets 2. Ca demande trop de temps, d’énergie, et en plus, je me blessais régulièrement”, concède-t-il. “J’espérais quitter cette discipline sur une bonne note. Je visais le podium sur le Championnat de France, mais je suis passé à côté”.

Depuis le début d’année, Bastien Torchon ne pratique donc plus la course à pied. Il se dit ainsi concentré sur le cyclisme sur route. “Le début de saison était poussif car je n’ai pas eu la même préparation que les autres. J’ai fini tard ma saison de course à pied et je n’ai pu me mettre au vélo qu’au mois de mars”. Alors qu’il n’a jamais eu l’occasion de disputer de duathlons, malgré de récentes recherches de compétitions régionales, pourquoi a-t-il privilégié le cyclisme plutôt que l'athlétisme pour les années à venir ? “Je trouve que la course à pied est un sport encore plus dur à gérer, où l’on est souvent blessé. Et puis, si je veux essayer de vivre un jour de ma pratique du sport, ce sera sûrement plus facile via le cyclisme que la course à pied”.