Mathew Ross attend de meilleurs résultats

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Mathew Ross dispute sa deuxième saison à l'Amicale Cycliste Bisontine. "La première partie de saison a été un peu en-deçà de mes attentes, mais j'ai une progression graduelle au fil de l'année. Je pense que je serai en meilleure forme dans les prochaines semaines. J'aurai de meilleurs résultats au cours du reste de la saison", déclare l'Australien classé d'une 2e d'une étape des Boucles Nationales du Printemps et du Tour de la Vallée Montluçonnaise, tout en se classant 5e du classement général de ces deux épreuves.

« J'AIMERAIS GAGNER »

Le coureur de 23 ans lorgne déjà sur le Grand Prix de Charvieu-Chavagneux, ce dimanche. Plus tard, il se tournera vers le Grand Prix du Cru Fleurie où il s'était classé 2e l'an dernier. "J'aimerais gagner cette fois-ci", lance-t-il. Le sociétaire de l'Amicale Cycliste Bisontine aura également l'occasion de se distinguer lors de courses par étapes comme le Tour de Côte d'Or, le Tour du Chablais ou encore le Tour de Moselle. La saison passée, à la fin du mois de juillet, il s'était révélé sur les routes escarpées du Tour de Tarentaise en s'imposant lors de la deuxième étape (lire ici). "J'aurais adoré recourir cette épreuve. C'est vraiment dommage qu'elle ne soit plus au calendrier", regrette-t-il.

GRIMPEUR-ROULEUR

Mathew Ross se considère comme un grimpeur et un bon rouleur en contre-la-montre. "Je pense que c'est là où je suis bon naturellement. Durant l'intersaison, je me suis entraîné dur pour ces deux spécialités. Par ailleurs, je préfère quand ce sont de longues montées", précise-t-il. Auparavant, au sein des rangs Cadets et Juniors, l'habitant de Melbourne était un spécialiste de la piste. Il a été Champion d'Australie du Madison et a obtenu de multiples médailles à l'omnium et à la course aux points. "En sortant des Juniors, je suis passé à la route et je me suis d'abord essayé aux sprints", rappelle-t-il. En octobre, il retournera en Australie et il compte bien revenir à Besançon l'an prochain. "C'était dur quand je suis arrivé l'an passé, je ne parlais pas français. Mais maintenant, ça va mieux", termine-t-il.

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