David Gaudu : « Encore un peu de travail »
David Gaudu a épaulé Thibaut Pinot du mieux qu’il a pu au cours du Tour de La Provence. 10e du classement général final de sa course de reprise (voir classement), le sociétaire de la Groupama-FDJ entend désormais monter en puissance au fil des semaines. Il a fait le point avec DirectVelo au terme de la dernière étape, à Aix-en-Provence.
DirectVelo : Quel bilan peux-tu tirer de ce Tour de La Provence ?
David Gaudu : C’est une course de reprise. On ne savait pas trop où l’on en était. On voit qu’il y a encore un peu de travail à faire, mais il n’y a plus de course de reprise, où l’on peut s’entraîner. Maintenant, ça roule vite tout le temps. Il faut être prêt sur chacune des courses où l’on veut performer. Il n’y a pas de secrets.
« ÇA VA ALLER DE MIEUX EN MIEUX »
Qu’as-tu pensé de l’étape de ce samedi ?
Je me suis mis dans le rouge au début. Ensuite, ça été compliqué de récupérer. Il n’y a jamais de replat. Ce sont toujours des pentes très raides, à plus de 10%. C’est le pied qui m’a fait mal. On était deux ou trois jambes en-dessous de Quintana. Des coureurs d’Astana et de Hugh Carthy également. Avec Thibaut, on était dans le groupe juste derrière. Je pense que ça va aller de mieux en mieux au fil des courses. Quand on voit l’étape de la Route des Crêtes et du Ventoux, c’est un peu le jour et la nuit. Entre deux journées, on a progressé. Aujourd’hui, ça allait aussi. Je pense que l’on ne peut que réussir à se tirer vers le haut. C’était un premier test en montagne et maintenant, il y a le UAE Tour qui arrive.
Qu’espères-tu de cette course ?
Ce sera vraiment le premier gros test en WorldTour. J’ai hâte d’y être. C’est un test et un objectif. L’année dernière, j’avais terminé 3e du général avec la même préparation. Les deux arrivées au sommet de la course sont les mêmes et me correspondent. J’espère que ça va le faire.
« PLUS ATTENDU »
Cette année, as-tu senti que le niveau du Tour de La Provence était plus relevé que l’année dernière ?
Il y avait un gros niveau. Il y avait des coureurs comme Lutsenko ou encore un Nairo Quintana qui vole. Il y avait énormément de bons coureurs. L’année dernière, ça se limitait au niveau français. Cette année, c’était une course pour les purs grimpeurs et il y avait un énorme niveau.
As-tu la sensation d’avoir changé de statut cette année ?
Il y a plus de spectateurs qui m’encouragent. Ils connaissent mon prénom que ce soit au départ devant le bus ou même à l’arrivée en rentrant à l’hôtel. Il y a plus de monde. Je suis forcément un petit peu plus attendu.