Owain Doull « connaissait les routes » du final
Owain Doull (Team Ineos) ne s’y attendait pas. Ce dimanche, le Britannique a décidé de tenter sa chance en se lançant dans une offensive de loin, lors de la 4e étape du Tour de la Provence (2.Pro). Une tentative qui s’est finalement avérée être la bonne puisque l’échappée de quatre a résisté de justesse au retour du peloton. DirectVelo a recueilli la réaction du vainqueur de l’étape après l’arrivée.
DirectVelo : Quelle folle étape !
Owain Doull : Oui… Je n’imaginais pas du tout que l’échappée puisse aller au bout mais finalement, ça s’est bien terminé. Nous avons tous les quatre très bien travaillé ensemble tout au long de l’étape… Et me voilà avec une première victoire cette année !
Quand as-tu compris que l’échappée irait au bout ?
Je me suis dit que nous avions une bonne chance de réussir à trois kilomètres de l’arrivée. Enfin..., déjà à cinq-six bornes de la ligne, j’ai vu que l’écart restait important. Je connaissais les routes du final puisque j’avais vu ce qu’il s’était déjà passé l’an dernier (il était déjà présent sur la course, NDLR) et je me doutais que ça allait rouler très vite dans le final. Il était donc évident que nous n’allions pas perdre beaucoup de temps sur ces dernières portions. En plus, nous avions le vent dans le dos. Ensuite, au panneau des deux derniers kilomètres, je ne me suis plus occupé du peloton et je me suis concentré sur la façon de négocier le final car ça allait être tactique.
« BONDIR DANS LA ROUE DE CELUI QUI ALLAIT JAILLIR »
Comment as-tu fait la différence dans le sprint ?
Je connaissais bien Brandle et j’ai vu comment mes compagnons d’échappée se comportaient dans le final. J’avais confiance en mes qualités de sprinteur. Je voulais m’assurer de ne pas être trop mal placé dans le dernier virage. Le plan était de bondir dans la roue de celui qui allait jaillir le premier. Il fallait réagir très vite. Je l’ai fait et ça a marché.
Quels seront tes objectifs ces prochaines semaines ?
Les Classiques. Je serai présent sur les deux courses d’ouverture en Belgique. J’y avais bien marché l’an dernier en terminant 2e de Kuurne-Bruxelles-Kuurne. C’est une course qui me convient et je suis capable d’y refaire quelque chose. J’espère pouvoir m’appuyer sur l’expérience de l’an passé sur ces courses-là. J’aimerais être sur Paris-Nice puis ensuite, j’irai au Grand Prix E3, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.