Ce samedi, à Berlin, la Belgique repart avec la médaille en chocolat du Championnat du Monde de l'Américaine. En effet, le duo Jolien D'hoore et Lotte Kopecky a pris la 4e place. "C'est dommage. Nous avons laissé passer notre chance en début de course", regrette Jolien D'Hoore. Les 30 premiers tours l'ont surprise. "C'était un peu le chaos. C'était super dangereux. Il y avait des coureuses partout alors que c'était une piste assez large".

La chute de la Pologne et de l'Ukraine a permis à la Belgique de se relancer avec trois points au quatrième sprint et cinq points au cinquième.  C'est le moment choisi par la France pour jouer son va-tout. "Je n'ai pas été surprise par leur stratégie. Elles avaient déjà fait le coup en Coupe du Monde à Minsk, je pense. Elles ne sont pas très rapides. Alors, elles tentent le tout pour le tout", explique Jolien D'Hoore.

UN ECART DANS LE DERNIER TOUR

Dans le dernier tour, Lotte Kopecky doit faire un écart pour éviter une chute, ce qui lui fait perdre le contact avec les premières nations. "Je ne comprends pas, il y a des filles qui ne regardent pas quand elles passent le relais", s'énerve celle qui prendra le départ dimanche de la course aux points. La Belgique prend la quatrième place (et quatre points) de l'ultime sprint, insuffisant pour accrocher une médaille au contraire de la France qui empoche les dix points. "Qu'elles trouvent la force pour faire le dernier sprint : Chapeau", souligne Jolien D'Hoore.

Cette quatrième place est en tout cas un signe encourageant avant Tokyo. "Le fait qu'on soit encore dans le match sur la fin est positif. Nous pouvons être compétitives sur les 120 tours. Nos passages de relais étaient bons. Nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour nous entrainer dans cette discipline à cause de la poursuite par équipes. Nous aurons plus l'occasion dans les prochains mois de le faire, vu que l'équipe de poursuite n'ira pas aux Jeux. Après le Mondial, nous évaluerons cette prestation et nous pourrons dresser le plan jusqu'à Tokyo", conclut-elle.