Antoine Debons : « On a bon espoir pour le Mondial »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Antoine Debons vit avec sérénité l'incertitude planant sur le déroulement des prochains Championnats du Monde en Suisse, chez lui à Martigny. "Je suis assez confiant. Ça se déconfine de plus en plus, les lois sont de moins en moins sévères. On a bon espoir. On attend la décision du Conseil fédéral le 24 juin pour savoir si les manifestations de plus de 1000 personnes seront autorisées (elles sont interdites jusqu'au 31 août pour le moment, lire ici)", déclare à DirectVelo le coureur de 22 ans, dont le père est co-président du comité d'organisation. "Il travaille dur, il a beaucoup de réunions. Il est plus stressé que moi mais il est confiant aussi. Depuis quelques jours, il pense que ça va dans le bon sens".

Le sociétaire d'Akros-Excelsoir-Thömus connaît parfaitement le parcours. "Il passe juste devant chez moi à Martigny. J'ai l'habitude de l'emprunter même si on ne peut pas aller jusqu'en haut de la bosse vu qu'il y a des travaux à cause des éboulements". La montée du col de la Petite Forclaz lui convient bien. "Elle est raide et pas trop longue. J'aime bien la répétition des ascensions".

« L'ANNÉE LA PLUS IMPORTANTE »

Au début de l'épidémie de coronavirus, le Valaisan s'est confiné de lui-même. "Pendant un mois, j'ai décidé de faire du home-trainer pour éviter de tomber et de surcharger les hôpitaux". Ensuite, il a retrouvé le plein air et a travaillé les bases et l'endurance. "Maintenant, je commence les exercices plus spécifiques. Mais je n'ai pas encore débuté les hautes intensités et la PMA. Ce sera au programme des mois de juin et juillet". Lors de la dernière quinzaine du mois de juin, il prévoit un stage en altitude avec son entraîneur Sébastien Reichenbach, professionnel à la Groupama-FDJ. "On va faire des simulations de sprint en altitude. On roule souvent ensemble, il me coache depuis cinq-six ans maintenant".

2020 est une année charnière pour l'Espoir 4. "C'est l'année la plus importante pour un cycliste quand tu n'as pas eu de contrat pro, tu y mises un peu tout. J'étais hyper-motivé. J'avais effectué une belle préparation hivernale". Au début de saison, il a seulement pu disputer le Tour d'Antalya (2.2) et le Grand Prix de Lillers (1.2). "Je me préparais pour le gros de la saison avec le Tour du Jura, le Rhône-Alpes Isère Tour et le Tour de Mirabelle. On ne devait pas être à la Ronde de l'Isard avec Akros-Excelsior-Thömus, mais on a postulé vu qu'elle est reportée". Il espère faire son retour à la compétition au mois de juillet au Sibiu Cycling Tour (2.1) en Roumanie. 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Antoine DEBONS