Michel Ries tient son premier résultat significatif chez les pros. Le grimpeur de la Trek-Segafredo a pris place mardi dans le Top 10 du Mont Ventoux Dénivelé Challenge (voir classement). Une performance réalisée deux jours après la fin du Critérium du Dauphiné. “Je me sentais bien au Dauphiné, même à la fin sur les deux dernières étapes. C’est bien de faire un résultat sur une course comme le Ventoux, sur un col connu. Ça fait plaisir”, apprécie-t-il au micro de DirectVelo depuis la Route d’Occitanie. Le Luxembourgeois de 23 ans a su répondre présent alors qu’il avait carte blanche. “Je savais que ça allait me convenir, avec notamment cette ascension d’une heure. J’ai pu profiter de la liberté accordée pour aller chercher un résultat. Je suis content”.

Après le Critérium du Dauphiné et le Mont Ventoux Dénivelé Challenge, place donc à la Route d’Occitanie pour le 7e du Tour de l’Avenir 2019. “Ça va peut-être me faire mal aux jambes. La fraîcheur me manquera peut-être un peu mais je me sentais bien ces derniers jours. Je ne me sens pas encore trop fatigué”. Cette fois-ci, la Trek-Segafredo comptera sur lui pour aider Giulio Ciccone, auteur d’un bon Giro avant d’abandonner à la suite d'une chute en troisième semaine. “Nous avons une équipe ambitieuse ici. On espère faire un bon truc car avec Giulio Ciccone, on a un des coureurs qui peut gagner la course. Mon rôle sera de le soutenir”.

Après les Championnats du Luxembourg - où il défendra son titre sur le chrono -, il pensera à récupérer avant de se tourner vers la seconde partie de saison. “Le plan est de faire la Vuelta”, annonce le coureur classé l’an passé 60e de l’épreuve, pour son premier Grand Tour. Michel Ries, l’un des meilleurs grimpeurs du peloton Espoirs ces dernières années, semble en tout cas bien lancé parmi l’élite. “Le début de saison n’avait pas été simple pour moi, j’avais quelques petits soucis de santé. Mais c’est bien d’avoir pu retrouver un bon niveau. Je peux encore améliorer des choses dans le futur”.