Pau Miquel se teste avant les pros
Ce week-end, Paul Miquel s’apprête à grimper ses derniers cols sous les couleurs de l’équipe Lizarte. Le Catalan, qui a su gravir les échelons petit à petit, en finissant par se révéler comme l’un des meilleurs Espoirs ibériques cette saison - il a notamment brillé en Coupe d’Espagne -, portera en effet ces deux prochaines saisons le maillot de la ProTeam Kern Pharma, maison-mère de Lizarte. “J’en rêvais depuis des années. Je me suis battu pour obtenir ce passage chez les pros et il me tarde d’y être”, se réjouit auprès de DirectVelo celui qui est d’ores-et-déjà stagiaire au sein de la formation professionnelle.
En attendant, c’est donc avec la Lizarte qu’il dispute, cette semaine, la Ronde de l’Isard (2.2U). Avec l’espoir de s’amuser dans les cols pyrénéens avant de passer au niveau supérieur dans les mois à venir. “Forcément, le fait d’être assuré de passer pro me donne une certaine tranquillité pour ce genre de courses. Mais l’ambition reste la même qu’en début d’année. Lorsque je suis en compétition, je me bats pour obtenir le meilleur résultat possible… L’Isard est une bonne course pour se comparer aux meilleurs grimpeurs de ma génération”.
VIGILANT LES DEUX PREMIERS JOURS
6e d’étape au Tour du Val d’Aoste plus tôt cette saison, l’Espagnol aime la montagne. Alors, il est ambitieux pour ce week-end. Encore fallait-il éviter les pièges des deux premières étapes pour espérer pouvoir jouer un bon classement général à partir de ce vendredi. Chose faite avec sérénité. “On savait que le début d’épreuve allait être nerveux les deux premiers jours. On a fait en sorte de rester bien vigilants et solidaires. Pablo (Castrillo) est parti dans l’échappée le premier jour et ça nous a permis de rester au chaud derrière”. Sur la 2e étape, c’est Sinuhé Fernandez qui a brièvement tenté sa chance.
Pau Miquel, lui, est resté au chaud en attendant les gros morceaux à venir, alors qu’il est ambitieux à la fois dans la quête d’une victoire d’étape comme pour le général. Un bon résultat en Occitanie serait aussi l’occasion de se mettre en évidence après les Championnats d’Europe puis du Monde où il a joué les équipiers de luxe. "C'étaient deux super expériences. J’ai bien bossé pour Juan Ayuso et Raul Garcia à Trente. Avec le bronze pour Juan, on a été récompensé de notre travail. Par contre, sur le Mondial, rien ne nous a réussi”.