Nathan Dos Reis Graca revoit ses ambitions à la hausse

Crédit photo Arnaud Guillaume / DirectVelo

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Nathan Dos Reis Graca a quitté Tabor et la République tchèque avec un grand sourire et la satisfaction du devoir accompli. Pour sa première expérience en Coupe du Monde de cyclo-cross, le Junior a terminé l’épreuve aux portes du Top 10 (voir classement). “Ça s'est très bien passé. C’était un super circuit. Je l’avais déjà bien apprécié lors de la reconnaissance et je l’ai encore beaucoup aimé en course. Il se divisait en deux parties : une partie roulante et technique avec des buttes, et une autre, sur le haut, un peu moins roulante, avec des planches. C’était complet, il m’a plu”, insiste celui pour qui “l’objectif est accompli” avec cette belle performance. “Au Championnat d’Europe, j’avais découvert le niveau européen. J’ai senti que ça m’a bien aidé pour Tabor. Je n’avais jamais couru avec les meilleurs du classement UCI jusque-là, ça m’a servi de bonne expérience. Je me suis senti largement mieux cette fois-ci, beaucoup plus à l’aise. Je n’avais pas de bonnes sensations lors du Championnat d’Europe, le circuit ne me convenait pas. Je le trouvais trop physique pour moi. Là, c’était beaucoup mieux”.

Avec ce résultat, les perspectives futures de l’athlète de 16 ans - étudiant en Première scientifique - s’élargissent. Y compris à court terme. "Forcément, ça m’en dit un peu plus. Ce résultat, je ne m’y attendais pas du tout mais maintenant, j’aimerais refaire de bonnes places comme à Tabor au niveau international. J’espère être sélectionné pour les prochaines manches de Coupe du Monde dont celle de Namur. En début de saison, j’avoue que je n’avais pas cet objectif-là mais je vois que ça marche bien alors, oui, je revois mes ambitions à la hausse".

L’Auvergnat, qui a grandi et qui vit toujours à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), où il a également découvert le cyclisme il y a maintenant sept ans - d’abord via le VTT -, a tout de même conscience qu’il lui reste encore de grosses lacunes. Dont une en particulier : les portages. “Surtout lorsqu’il faut avoir le vélo sur le dos. Je ne suis pas à l’aise dans cette position, j’ai dû mal à courir avec le vélo sur le dos. Je ne vais pas assez vite. Au Championnat d’Europe, je laissais le vélo par terre et je courais à côté devant le poste de dépannage, je perdais beaucoup de temps. Déjà à Quelneuc, je ne sautais pas les planches à vélo, non plus... Le temps de relancer à chaque fois, c’est une perte de temps… Mais j’y travaille”

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