Le comité de Guadeloupe fait un rappel au règlement

Crédit photo Kéké Naza

Crédit photo Kéké Naza

Le comité régional des Iles de Guadeloupe a publié un rappel au règlement de la participation des coureurs étrangers dans les clubs français, en se basant sur la dernière version du règlement de la FFC d'octobre 2021. En effet, depuis plusieurs semaines, l'arrivée dans des clubs guadeloupéens de plusieurs coureurs domiciliés en dehors de l'Union européenne a été annoncée, en particulier des Vénézuéliens et des Colombiens, comme chaque année en Guadeloupe.

Or, pour les pays en dehors de l'Union européenne et des pays qui ont signé un accord de coopération avec l'Union européenne (les pays de l'est de l'UE et ceux du Maghreb, principalement), le nombre de coureurs étrangers de plus de 18 ans est limité à deux par club. C'est le cas des coureurs domiciliés en Colombie et au Vénézuela.

De plus, la venue de ces coureurs en France est soumise à un titre de séjour. Si le coureur reste moins de 90 jours en France, il doit présenter un visa touristique et n'a pas à demander une licence au titre d'un club FFC. Il doit recevoir de la FFC une autorisation officielle et temporaire, via le comité de Guadeloupe. En conséquence, ces coureurs qui restent moins de 90 jours ne doivent pas porter les couleurs d'un club guadeloupéen dans les compétitions. Il existe une exception : les coureurs qui suivent leur scolarité en France.

Pour les coureurs qui restent plus de 90 jours sur le territoire français, ils doivent être titulaires d'un contrat de travail, à l’exclusion d’un contrat de coureur réservé au secteur professionnel, au titre du club sollicitant la licence. Le comité de Guadeloupe, comme tous les comités régionaux, est ensuite chargé de délivrer une attestation d'appartenance à un club français.

La participation de ces coureurs majeurs (hors UE et pays qui ont un accord avec l'UE) en contrat avec un club FFC, est également limitée dans les courses françaises (en dehors de celles inscrites au calendrier UCI). Les clubs FFC ne peuvent en engager que deux maximum par épreuve. Le règlement particulier de la course peut même le limiter à un seul.

Depuis plusieurs années, l'arrivée de coureurs du Vénézuela et de Colombie en Guadeloupe ou en Martinique est sujet à polémiques, notamment sur l'opportunisme de leur venue en vue du Tour de la Guadeloupe et du Tour de la Martinique.

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