Alex Baudin a conservé son maillot de leader du Tour de Bretagne à l’issue de la sixième étape ce samedi (voir classements). “C’est un jour de passé, on a fait un peu le plus dur. On a réalisé les deux tiers du travail. Demain (dimanche), l’étape est tout de même compliquée. C’est la dernière ligne droite“, déclare au micro de DirectVelo le sociétaire de Swiss Racing Academy.

Le Savoyard de 20 ans a vu de nombreuses attaques de la part de ses concurrents dans le circuit final. “C’était des gars à plus de 20 secondes. Je n’ai pas eu de frayeurs. Je ne me suis pas affolé. J’ai laissé faire. Je suis resté en contrôle. Je savais qu’en cas de danger, je pouvais boucher un bel écart dans la bosse“. Dans le dernier tour, il s’est retrouvé esseulé. “Mais je savais que je pouvais gérer tout seul et aller chercher tous les coups. J’avais aussi de l’aide de la part d’Israël“.

Même si Ewen Costiou était encore devant, il n’a pas osé partir à sa poursuite dans l’ultime côte. “Je voulais laisser les dix secondes de bonification devant et ne pas prendre de risques pour assurer au cas où je me fasse battre au sprint, même j’ai peut-être un peu de regrets de ne pas avoir essayé. Il m’en restait sous la pédale“. Avant la dernière étape arrivant à Lannion (Côtes d’Armor) ce dimanche, il devance toujours son plus proche poursuivant, Johan Le Bon (Dinan Sport Cycling), de quatre secondes. “Il va tout faire pour me les reprendre. Ça va être la guerre. Je le crains, c’est le plus dangereux. En plus, c’est chez lui. Il a tracé le circuit. Il doit avoir les crocs“. Mais Alex Baudin a bien l'intention de ne pas être mangé.