Route d'Or du Poitou : Les réactions
Sten Van Gucht (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) a remporté, ce mercredi, la 41e édition de la Route d'Or du Poitou à Civray (Vienne), une épreuve Élite Nationale organisée par le Cycle Amical Civraisien. Après 132 kilomètres de course, le Belge a devancé Baptiste Vadic (Vendée U) et Titouan Margueritat (CC Périgueux Dordogne). Sten Van Gucht succède à Jean Goubert (Nice Métropole Côte d'Azur) au palmarès (voir classement). Aller à la réaction de : « Je suis super content de gagner les deux courses (après Availles-Limouzine la veille, lire ici). C'était une course super dure avec la chaleur. J’avais tout le temps 40 degrés sur le compteur. Je me suis dit que ce n'était pas pour moi. Ça roulait très vite au début. Je savais que si ça partait, ce serait difficile de boucher des trous. Tout le monde se couchait très vite. Quand chaque équipe a un mec devant et qu'il y a 30 secondes d’écart, tout le monde se renvoie la balle. J’étais piégé et j'ai fait plus de la moitié d'un tour à fond. J'ai passé des coureurs et on est rentré devant avec Théo (Degache). Je savais qu'il ne fallait pas réfléchir et ne pas compter sur les autres. « Je suis déçu de finir 2e après le travail de l'équipe mais Sten Van Gucht est vraiment très fort. On a fait une course parfaite. On arrive pour la victoire, c'est déjà bien car Bourg-en-Bresse nous a mené la vie dure en nous attaquant plusieurs fois. Les équipes qui n'étaient pas représentées dans les coups ne roulaient pas forcément, notamment Dunkerque quand (Théo) Degache est ressorti, mais c'est la course. On a réussi à rentrer sur Degache avant la cloche avec Mattéo (Vercher). Ensuite ça s'est attaqué dans le dernier tour mais Mattéo et Lucas (Boniface) ont contrôlé le groupe pour que ça arrive au sprint. Mattéo a fait la dernière montée à bloc, on s'est retrouvé à quatre-cinq, les meilleurs de la course. Dans le sprint final, Mattéo me lance au virage mais je vois Sten me dépasser à droite. « Je venais pour gagner mais Sten Van Gucht est vraiment trop fort. Quand je l’ai vu déboîter au sprint, je me suis dit que j’allais me contenter de finir 2e ou 3e. Je me suis fait un peu enfermer mais je suis quand même content. J’étais vraiment bien. On est sorti à quatre à la fin d'un tour. Le Vendée U (Lucas Grolier, NDLR) ne collaborait pas trop. Ensuite, je suis parti tout seul mais je me suis relevé car je savais que ça ne servait pas à grand-chose. Après, j’ai attendu l’arrivée au sprint.
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Ensuite, un groupe de quatre est parti avec Mathias (Piron). J'ai accéléré moi-même pour rentrer sur les coureurs intercalés. Puis, Théo est parti seul, c'était idéal. Mathias et Sander (Andersen) étaient un peu à fond mais je leur ai dit de rester avec moi. Ils ont super bien bossé. Grâce à mes trois coéquipiers, j'avais des forces pour le sprint. Je ne connais pas plus que ça Titouan Margueritat mais je sais qu'il a une pointe de vitesse et qu’il a déjà gagné. C'est un homme fort. Mais je suis en confiance et je voyais que sur la bosse je pouvais suivre sans être à fond. Ça s’est joué à la fraîcheur. Margueritat est passé à gauche et j’ai fait mon sprint en passant à droite.
Ma prochaine course est le Grand Prix du Cru Fleurie, ce samedi. J'aimerais faire une course par étapes. Il y aura la Coupe de France avec les 3 Jours de Cherbourg. Le Championnat de Belgique est aussi à mon programme. Ce n'est pas super dur mais je sais que j'ai une chance ».
Mes sentiments sont mitigés. J'aurais bien voulu gagner ma première course en Elite (il a remporté une étape du Tour de la Mirabelle en 2.2, NDLR). Je tourne autour, j’espère que ça va bientôt arriver. Mercredi prochain, je serai au Championnat de France de l'Avenir avec l'objectif de ramener le maillot dans l'équipe. Ensuite, je devrais être au Tour de l’Avenir mais c’est à confirmer. Si je gagne à une de ces deux courses, ça m'ira très bien ».
Je marche bien. J’ai coupé et j’ai repris dimanche où j’ai gagné (au Prix de Boulazac-Isle-Manore, NDLR). J’ai aussi couru lundi. Hier, je me suis reposé, je travaillais. Mardi prochain, il y a la Coupe de France à Montpinchon (le Grand Prix de la Saint-Laurent Elite, NDLR). On m’a dit que ça me correspondait. On verra en fonction de l’équipe et s’il fait chaud ou non… Il y a d’autres mecs qui sont en forme. Mes objectifs sont les deux dernières manches de Coupe de France. Le Tour du Périgord est également assez physique. On fera au mieux pour ne pas avoir de regrets. Je vais essayer d’avoir un pic de forme jusqu’en septembre. Je partirai une semaine en vacances après le prix des Grattons comme l’an passé.
Pour la prochaine saison, une belle équipe m’a approché. Soit j’irai dans celle-ci, soit je resterai à Périgueux. Le choix va être fait dans les jours à venir, après la Coupe de France ».
Crédit vidéo : Cédric Congourdeau - DirectVelo