Ancien adepte de la discipline, Maxime Jarnet fait partie des professionnels qui profitent du cyclo-cross pour préparer la prochaine saison sur route. “J’ai toujours aimé ça. Même si je n’en fais plus à fond et que je subis pas mal, ça m’amuse”, rapporte à DirectVelo le pensionnaire de Go Sport-Roubaix Lille Métropole. Samedi dernier, pour son deuxième cyclo-cross de la saison, il a pris la 6e place de l’épreuve iséroise de Saint-Quentin-Fallavier (voir classement). “Il y a pas mal de fatigue, confiait-il à l’arrivée. Malheureusement, en cross, quand tu n’es pas en condition c’est quand même difficile d’espérer quelque chose. Je vois quand même que je suis assez loin par rapport à ceux qui en font tout l’hiver. Mais le but est de se faire plaisir”.

Le week-end prochain, il enchaînera les épreuves de Saint-Vulbas (Ain) et Vaulx-en-Velin (Rhône), avant de s’aligner le 11 décembre au départ du Championnat Auvergne-Rhône-Alpes où il espère être mieux “avec un peu plus d’entraînement” dans les jambes. Le coureur de 24 ans est remonté sur le vélo il y a un peu plus de trois semaines. “Je n’ai pas encore de grandes sensations. Il y a tout l’hiver pour bien rouler. Nous avons deux stages prévus avec l’équipe. Je vais monter crescendo”.

« LE NIVEAU POUR ÊTRE LÀ »

Maxime Jarnet a bien terminé la saison 2022, avec une 15e place lors de Paris-Tours (1.Pro). Un simple accessit pour certains, une performance encourageante pour lui. “J’étais vraiment content d’être devant ce jour-là, ça fait du bien au moral”. D’autant plus après une première année pro marquée par une terrible chute sur la Drôme Classic (1.Pro). L’ancien vainqueur de Paris-Mantes-en-Yvelines (1.2) avait été éloigné des pelotons de fin février jusqu’au Championnat de France de Cholet (lire ici).

Son retour réussi lui a permis de lever tous les doutes qu’il a pu avoir. “Je me demandais si j’allais pouvoir retrouver mon niveau et continuer chez les pros. L’équipe m’a mis sur les courses même quand je n’étais pas terrible, ce qui m’a permis de me remettre petit à petit dans le jeu. Ce que j’ai fait à Paris-Tours sur plus de 200 kilomètres montre que j’ai réussi à retrouver le niveau qui était le mien avant la chute. C’est le plus important”, apprécie le 17e du Tour de Vendée (1.1). Cette bonne fin de saison va lui permettre de débuter en pleine confiance sa deuxième année chez les professionnels. “Sans pépins et avec une saison pleine, je pense que j’ai le niveau pour être là”.