Adrien Garel : « Plus là pour me prendre la tête »
Adrien Garel a ouvert son compteur en 2023. Le coureur du Team Bricquebec Cotentin s’est offert ce samedi le Grand Prix de Noyal, dans les Côtes d'Armor (voir classement). “Je suis content de ramener cette victoire à l’équipe”, dit-il à DirectVelo.
Pour s’imposer, il a pris place dans le bon coup sorti après 80 kilomètres de course. “Nous étions bien en ligne dans la bosse. C’est ressorti en haut. On s’est bien entendu”. Il se méfiait surtout des coureurs de Cre'Actuel-Marie Morin-U 22. “Je me disais qu’aucun coup n’allait ressortir sans eux. Finalement, si”. Sur le circuit final, il ouvre la route en compagnie de Léo Saillenfest (Dinan Sport Cycling), Maximilien Provost (VC Pays de Loudéac) et Aurélien Le Lay (VC Avranches) qui ne parviendra pas à tenir le rythme. “Je suis sorti avec deux costauds qui passaient bien leurs relais. L'entente était bonne jusqu’au dernier tour où là c’était plus compliqué mais le trou était fait”. Pour Adrien Garel, Maximilien Provost était le plus costaud. “Je faisais attention quand il était derrière, mais il y avait du vent de face sur une bonne partie du circuit. C’était compliqué de sortir”. L’ancien coureur de B&B Hotels s’est retrouvé en tête dans le dernier kilomètre, pas de quoi l’inquiéter. “Ça m'a permis de lancer le sprint quand je le voulais. Je me méfiais du coureur de Dinan car nous avions disputé un point-chaud et il m’avait battu. Mais ça l’a fait...".
Pris par la piste (avec une médaille de bronze au Championnat d'Europe en poursuite par équipes), puis gêné par une blessure au dos, il n’a repris les courses sur route que début mars. “La forme monte de jour en jour. La saison est encore longue”, rappelle le coureur de 27 ans, classé le week-end dernier 3e de deux étapes du Tour du Pays de Lesneven. Il enchaînera ce dimanche avec Redon-Redon, en Élite cette fois-ci. “C’est une épreuve qui me correspond, mais quand on voit la course que nous avons faite aujourd’hui (sourire)... On verra. Je resterai tranquille dans la première heure, tant pis si la bonne échappée part”. Il enchaînera ensuite de belles courses en Normandie, comme la Gainsbarre, la Gislard et le Tour de la Manche, ainsi que des manches de la Coupe de France N2. "Je ne suis plus là pour me prendre la tête. Je fais les choses au jour le jour”. Et ça semble plutôt bien marcher.