Anthony Turgis, l’Occitanie plutôt que la Suisse
Cette année, Anthony Turgis a changé ses plans. Depuis deux ans, le coureur de TotalEnergies passait par le Tour de Suisse, avant d’aborder le Championnat de France et le Tour de France. "C'est une question que je me suis posée. Mais c'est une course exigeante où il fait souvent chaud, c'est dur aussi. Ça fait deux ans que je sors un peu fatigué du Tour de Suisse". Alors cette fois, c’est sur la Route d’Occitanie qu’il vient faire ses classes. "Ce sont des épreuves qui nécessitent de la fraicheur, j'ai quand même un certain nombre de jours de course par rapport à des grosses écuries qui misent sur le Tour, je vais essayer de garder cette fraicheur".
Bien sûr, la suite de son calendrier ne changera pas. Le Championnat de France de Cassel et le Tour sont toujours à son programme. "Je vais bien travailler, garder de la fraicheur et conserver un rythme élevé. Il y a des bonnes montées en Occitanie, c'est aussi une adaptation à la chaleur car c'est une région où il fait assez chaud. C'est la mise au point avant ces deux épreuves". Dauphin de Florian Sénéchal à Cholet, le parcours sera encore plus dur cette fois. "Il y a beaucoup de dénivelé, c'est beaucoup d'endurance. Il y a aussi du pavé, ça va être difficile".
Néanmoins, l’ancien vainqueur du Grand Prix La Marseillaise reste prudent sur l’objectif. "J'espère être de la partie, mais est-ce qu'il y a trop de dénivelé pour moi, on verra plus tard. J'essaye d'être le mieux armé possible". Et pourquoi ne pas frapper une première fois ce vendredi. "On va voir comment ça se goupille. Il y a des grosses montées. C'est une journée usante, on ne sait pas ce qu'il peut se passer, il y a des différences de niveau. Et si ça monte vite il faut tenir le reste du circuit, il y a beaucoup de kilomètres". Mais Anthony Turgis devra en affronter encore plus dans le Nord la semaine prochaine.