Marie Le Net : « C'était un cauchemar »

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Marie Le Net était complètement effondrée à sa sortie de la course aux points ce mardi soir. La Française a terminé 17e loin de ses attentes pour ce Championnat du Monde à Glasgow. En larmes, elle a accepté de faire le récit de sa course. "C'était un cauchemar", déclare-t-elle au micro de DirectVelo. Malade, la sportive de 23 ans a vécu un calvaire. "C'est tellement frustrant d'essayer mais de n'avoir rien dans les jambes, de se faire doubler par tout le monde, les voir partir et ne rien savoir faire." Pourtant, elle avait un plan en tête. "La stratégie était que je ne jouais pas les premiers sprints et que j'attaquais après. J'ai essayé et puis plus rien. J'ai vu Lotte Kopecky passer et puis les autres, à la fin je me suis fait déposer. Il n'y avait rien à faire. Je me disais parfois : "tu récupères et tu y vas après", mais ce n'est pas possible".

La native de Pontivy était désolée pour son staff et ses coéquipières. "Je représente la France et ce n'est pas du tout l'image que je voulais donner. Je pense aussi aux autres filles, comme Marion Borras, qui voulaient faire cette course. Steven Henry m'a fait confiance pour la faire et j'ai été vraiment nulle. Tout ça pour ça, je m'en veux", culpabilise-t-elle.

LES MÊMES SYMPTÔMES QUE VICTOIRE BERTEAU

Mais que faire quand la maladie vous frappe la veille ? Elle a attrapé le virus de sa camarade de chambre, Victoire Berteau, qui avait été contrainte à faire l'impasse sur la poursuite par équipes. "On est dans la même chambre, je n'y ai pas échappé, j'ai exactement les mêmes symptômes qu'elle. Je suis restée isolée dans ma chambre. J'ai tout fait pour récupérer mais mes jambes en ont décidé autrement". 

Diminuée, la Morbihannaise a hésité jusqu'au dernier moment à se présenter au départ, mais son amour de la discipline l'a emporté. "Ça allait mieux. Je me suis dit : "ce sont les Championnats du Monde, c'est à faire". J'adore cette course. Puis, je suis tombée sur un livre qu'une copine m'a offert et j'ai ouvert  la page où il était écrit : "allez vas-y, fais le", je me suis dit que c'était un signe que je le fasse". Il n'y a plus qu'à espérer qu'elle puisse se refaire pour la course en ligne sur route prévue ce dimanche.

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