Nicolas Prodhomme : « Peut-être qu'un jour ça sourira »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Nicolas Prodhomme a pris place dans l’échappée de la septième étape du Critérium du Dauphiné. “C'était le plan, éventuellement avec Dorian (Godon) et Clément (Berthet). On pouvait se permettre d'aller à plusieurs devant”, rapporte-t-il à DirectVelo. Alors que le Jurassien a rapidement abandonné ce samedi entre Albertville et Samoëns 1600, le Normand s’est retrouvé devant dès le col des Saisies. Et il a pu compter sur le précieux soutien de Dorian Godon. “Il s'est vraiment sacrifié pour moi, il a roulé fort sur le plat et fait mal à tout le monde mais c'était pour le bien de l'échappée”.

Dans le col de la Ramaz, Marc Soler (UAE Team Emirates) prend l’option de partir seul. Pas vraiment une bonne nouvelle pour le reste du groupe. “Il était dangereux pour le général, derrière ça a mis en route plus fort que prévu et on arrive avec trop peu d'avance au pied de la dernière ascension”. Nicolas Prodhomme termine dans le Top 20 d’une étape remportée par le maillot jaune, Primoz Roglic (voir classements). “Il n'y a pas de regrets à avoir, ça n'a pas souri mais peut-être qu'un jour ça sourira”, dit le grimpeur de Decathlon AG2R La Mondiale qui court après un premier succès chez les professionnels.

« UN RÔLE SYMPA EN DÉBUT DE SEMAINE »

Nicolas Prodhomme avait “un rôle sympa” en début de Dauphiné. Sur les deux premières étapes, il a roulé en tête de peloton pour son sprinteur Sam Bennett, une grande première pour lui. “C'était enrichissant avec un bon capitaine de route comme Oli' (Oliver Naesen). Et ce que j'aime bien, c'est que les gars savent rendre aussi, quand il faut aider à prendre les échappées. C'est cool parce que c'est des cartouches de garder”.

Ce dimanche, la dernière étape conduira les coureurs de Thônes au Plateau des Glières, avec notamment le Col de Forclaz à monter en début de course. “Il y a une belle vue à la Forclaz, je voudrais bien m'arrêter mais pas sûr d'avoir le temps et que la météo soit bonne (rires). Le départ sera dur, on verra comment sont les jambes. Si elles sont bonnes, j'essaierai peut-être de nouveau. Aujourd'hui, j'étais devant et j'ai pris des coups mais vu le dénivelé, tout le monde est fatigué, donc pourquoi pas”.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Nicolas PRODHOMME