Coupe de France FDJ : Le Tour du Doubs « monte en qualité » grâce à l’épreuve de régularité
À l’occasion de la cérémonie des Coupes de France FDJ hommes et femmes, qui s’est tenue ce jeudi soir à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), DirectVelo a fait le point sur ce challenge de régularité avec plusieurs intervenants, parmi lesquels Fabien Vardanega. L’organisateur du Tour du Doubs évoque l’évolution de son épreuve et l’importance de figurer au sein du calendrier de la Coupe de France FDJ. Entretien.
DirectVelo : En quoi est-il important de figurer au calendrier de la Coupe de France FDJ ?
Fabien Vardanega : Il y a deux choses. La première est que ça permet de s’inscrire dans un calendrier qui a de la valeur à nos yeux et qui récompense des coureurs de qualité. Il n’y a qu’à voir le palmarès 2024, avec Benoît Cosnefroy qui s’impose devant Paul Lapeira. Chez nous au Tour du Doubs, c’est Lenny Martinez qui s’impose, excusez du peu. Il y a un plateau qualitatif. Clément Venturini l’a très justement dit durant la cérémonie : il y a du niveau sur la Coupe de France. C’est une compétition qui grandit d’année en année. L’autre intérêt, c’est que l’on sent l’appui de la Ligue Nationale de Cyclisme, qui nous accompagne tout au long de l’année.
« C’EST UNE FIERTÉ »
C’est primordial ?
Bien sûr, pour la sécurité, la communication, la possibilité de pouvoir diffuser notre épreuve en direct… Tout cela nous aide et nous permet de monter en qualité et en niveau chaque année. On sent que l’on passe un cap chaque année.
Vous avez la particularité d’être, parmi les seize manches de la Coupe de France FDJ, l’une des plus dures avec la Mercan’Tour Classic notamment…
C’est hyper important pour nous, c’est une fierté. La topographie du département s’y prête vraiment et c’est un honneur pour nous d’avoir des coureurs différents des puncheurs-sprinteurs qui peuvent s'exprimer. On est hyper heureux de pouvoir proposer cette variété par rapport aux autres manches.
« UN TRYPTIQUE PERTINENT »
Vous avez changé de place au calendrier, après avoir longtemps été en septembre…
Ça nous permet de nous regrouper avec nos amis de Jura Cyclisme et de faire un bon bloc de trois courses pour les coureurs qui viennent dans la région. C’est un triptyque pertinent à bien des égards, écologiquement, sportivement etc.
Comment votre épreuve peut-elle encore évoluer ?
On veut continuer d’emmener des nouveautés, notamment au niveau du parcours. L’an prochain, on va inverser le parcours en partant de Pontarlier pour arriver à Morteau. On a eu pour la première fois un Live en 2024 sur France TV et Eurosport. L’an prochain, ce sera la 40e alors il y aura un petit clin d’oeil anniversaire. En étant raisonnable, on veut surtout réussir à maintenir les choses telles qu’elles sont car avec la conjoncture actuelle, ce n’est jamais simple et rien n’est acquis. C’est déjà un beau challenge.