La nouvelle organisation du sprint français

Crédit photo DirectVelo

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Anthony Baré est le nouvel entraîneur du pôle olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines (lire ici). Mais pas de l'équipe de France, la notion est importante, puisque l'entraîneur national qui sera chargé "de la stratégie sportive", précise Florian Rousseau, candidat au poste de DTN (lire ici), sera recruté en début d'année. Le choix sur le spécialiste dans l'analyse des données s'est fait au milieu de huit candidats, internes et externes, certains étrangers. "J'ai été l'adjoint d'une succession d'entraîneurs, précise Anthony Baré auprès de DirectVelo. J'en ai retiré de l'expérience, couplée à l'analyse des données qui donnera une façon de travailler différente de celle qui se pratiquait jusqu'à maintenant". "Il peut aller très vite dans l'exploitation des données mais il n'a pas oublié la dimension humaine qui est capitale", se félicite Florian Rousseau.

"Le réservoir du pôle France doit servir à approvisionner l'équipe de France. Nous conservons ce pôle pour collaborer avec les services de la FFC qui sont sur place et la cellule de performance", indique Anthony Baré. Le changement par rapport aux onze dernières années, et l'ouverture du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, c'est que tous les coureurs sélectionnables ne s'entraînent plus tous au pôle olympique. "Trois sportifs sont déjà en dehors du pôle (Sébastien Vigier, Melvin Landerneau et Taky Marie-Divine Kouamé, NDLR), comme ça se passe déjà en BMX Race, avec leur propre entraineur", ajoute Florian Rousseau.

Dans la nouvelle organisation du sprint français, ce dernier souhaite "mettre de l'émulation au quotidien, moins d'individualisation dans l'entraînement en dehors des grands rendez-vous. Et si ce cadre n'est pas respecté, il y aura des mesures de discipline". Dans cette nouvelle organisation, le Championnat de France était obligatoire pour pouvoir prétendre à une sélection tout au long de l'année dans les Championnats internationaux. "Le but n'est pas de contraindre mais c'est le chemin qui va les amener à accepter la confrontation nationale, d'être présent le Jour J, d'être prêt physiquement et émotionnellement. Un Championnat de France reste quelque chose d'important et on veut évaluer les athlètes pour le Championnat d'Europe". Le projet Brisbane 2032 est déjà commencé.

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