Joshua Dubau a vu les roues de Thibau Nys, Felipe Orts ou encore Eli Iserbyt de près ce dimanche, pour la manche de Coupe du Monde à Termonde. Mais malgré les apparences, le coureur de Van Rysel CX Racing était pourtant hors du Top 10, dans ses standards (voir classement). "Je pense que ça va correctement. Mais ces pilotes-là sont capables de grosses performances, ils ne sont pas vraiment aux places qu'ils sont capables de faire dans des meilleures conditions. C'est bien d'être à la bagarre, mais ce sera dans une semaine qu'il faudra être là, ce sera ce jour-là". Avant de penser au Championnat de France, il était l'heure d'une dernière répétition.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le départ ne lui laissait pas entrevoir une grande journée en Belgique. "C'était le chantier, on le savait. Je suis parti un peu loin, j'ai été un peu gêné. Derrière ça pilote un peu sale, certains ne sont vraiment pas propres et pas fair play". Ce qui devait arriver se produit. Joshua Dubau est pris dans une chute. "Mais ce n'était pas de ma faute, c'était avec des gars pas du tout sportifs". Ensuite, il a fallu remonter les coureurs un à un pour signer un Top 15 finalement. "J'ai remonté comme j'ai pu. Je peux jouer la 12e place à l'arrivée, mais avant le dernier poste j'ai eu mon guidon qui montait et descendait. Je perds la place là-dessus".

Avec la mauvaise météo, les coureurs ont pu se rappeler aux belles heures de l'hiver dans la boue et les flaques. "C'est spécial ici, c'est particulier avec beaucoup de course à pied. Ce n'était pas facile à pédaler sur la fin de course avec la boue sous le pied. Mais ça fait plaisir de courir comme ça, d'avoir une confrontation internationale avant le Championnat de France". Le grand moment arrive donc à Pontchâteau dans une semaine, pour récupérer le maillot tricolore qu'il avait remporté trois hivers auparavant. "C'est la dernière ligne droite, avec du travail mais sans plus, et avec de la récupération pour arriver avec un peu de fraicheur et la fin de saison avec en vue le Championnat du Monde". Où il retrouvera d'ailleurs Liévin, terre de son sacre national.