Marlène Petitgirard : « Toujours agréable »
Marlène Petitgirard a ajouté à sa collection, ce dimanche à Auxerre, un nouveau maillot de Championne régionale de Bourgogne-Franche-Comté (voir classement). “C’est peut-être mon 21e tout confondu, route et cyclo-cross. Mais c’est toujours agréable et un plaisir malgré tout“, sourit au micro de DirectVelo la sociétaire du VC Ornans qui n’a pas eu de concurrence à sa hauteur. “J’ai vite pris de l’avance et après, je me suis fait plaisir sur un circuit bien dur, physique et technique. C’était du beau travail. Clairement, je n’ai rien géré, je me suis mise à bloc et je me suis appliquée à être propre techniquement".
Entre Noël et le Jour de l’An, la Franc-Comtoise de 36 ans a enchaîné trois cyclo-cross à Valdahon, Besançon et Pétange au Luxembourg. “Je ne me suis quasi pas entraînée hormis sur home trainer avec la neige, le froid, les routes verglacées et... les enfants. J’ai fait des compétitions, ça me servira, j’aurai du jus“. À la Coupe du Monde à Besançon, elle a terminé dans le Top 40 (voir classement). “Je ne m’attendais pas à mieux. En partant derrière, je ne pouvais pas faire grand-chose. En plus, j’ai été gênée par la chute au départ juste avant de rentrer dans l’herbe. Je suis repartie dernière. Je suis remontée 32e, puis je me suis accrochée avec quelqu’un et j’ai perdu quelques places. Pour un circuit qui n’était pas forcément à mon avantage, je ne suis pas déçue“. Elle a pris du plaisir. “Quand tu entends ton prénom au bord du circuit sur une Coupe du Monde, c’est super agréable“.
« PAS BESOIN DE METTRE LE RÉVEIL À 4H45 »
Ce week-end pour le Championnat de France à Pontchâteau, Marlène Petitgirard espère un terrain roulant. “J’adore ce circuit. Si c’est trop gras, ce ne sera pas pour moi mais je ne l’ai jamais fait dans ces conditions. Si le résultat est là, tant mieux. Je ne sais pas où me situer. Il en manquait quand même pas mal quand j’ai terminé 4e à Troyes (lire ici)“. Cette semaine, elle ne travaillera pas. “J’ai la « chance » d’être au chômage technique, on n’a pas assez de boulot dans l’horlogerie, c’est la crise. Je n’aurai pas besoin de mettre le réveil à 4h45“.
Elle ne reprendra pas son métier avant le 20 janvier, de quoi pourquoi pas envisager de se rendre à la Coupe du Monde de Benidorm en Espagne. “J’aimerais bien y aller mais ça va être compliqué avec les enfants. Je ne me vois pas les laisser tout seuls sur une Coupe du Monde. Si quelqu’un pouvait nous accompagner avec mon compagnon qui s’occupe de la mécanique, ce serait bien“. L’appel est lancé.