Boris Carène voudrait rester plus longtemps en métropole
Avec le Club Région Guadeloupe, Boris Carène a passé la première quinzaine de mai en métropole avec à clé une 27e place sur l'Essor Breton où il a été le premier attaquant sur la première étape. "J'avais déjà pris deux fois le départ de cette course. C'est celle qui me convenait le mieux, parmi celles que nous avons disputées durant ces 15 jours (le chrono de Vassivière et les Boucles de la Marne), avec pas mal de petites côtes", déclare-t-il à www.directvelo.com. Le Guadeloupéen n'était plus venu en métropole depuis l'année 2008 quand il portait les couleurs du Team U Nantes Atlantique. Il n'avait pas pu être de la partie avec ses collègues guadeloupéens sur les premiers manches de la Coupe de France en raison d'une chute intervenue au mois de février : "Je me suis cassé quatre cotes et je n'ai repris l'entraînement qu'à la fin du mois de mars. J'ai ensuite retrouvé la compétition au début du mois d'avril."
Arrivé en métropole deux jours avant le chrono de Vassivière, l'adaptation n'a pas été aisée. "C'était difficile au niveau des jambes et de l'oxygène après ce voyage en avion", témoigne-t-il. "Pour être performant ici, il faudrait rester 3-4 mois sur place, et pas juste 15 jours comme là." Boris Carène ne devrait pas revenir avant le mois d'août, à moins de peut-être faire un rapide crochet pour disputer le Championnat de France. "L'entraîneur va juger, en fonction de l'état de forme, quand est-ce qu'on reviendra exactement en août. Quoi qu'il en soit, nous serons sur place pour un laps de temps bien plus grand, jusqu'à la fin du mois de septembre. Ce sera déjà mieux pour performer et j'espère vraiment faire quelque chose durant cette période", confesse-t-il. Mais le dernier 2e du Tour de Guadeloupe derrière Francisco Mancebo n'oublie pas pour autant les courses aux Antilles : "Cet été, les Tour de Guadeloupe et de Martinique restent avant tout les principaux objectifs."
Néanmoins, son voeu ultime est de retrouver une équipe en France métropolitaine. "Je souhaiterais m'installer là-bas et ne plus avoir à subir tous ces voyages. Et en métropole, c'est encore un autre niveau et tu progresses en te frottant à d'autres coureurs, alors qu'en Guadeloupe, c'est toujours les 100-150 mêmes coureurs, on se connaît tous", reconnaît le coureur âge de 25 ans qui a passé la fin de la saison 2007 et l'année 2008 avec le Team Nantes U Atlantique. "Et puis, les structures et l'organisation manquent un peu aussi en Guadeloupe même si au niveau de l'ambiance sur les courses, elle n'a rien à envier", admet Boris Carène qui a par ailleurs été au courant au dernier moment de la création de cette équipe DN1 en Guadeloupe. "On se construit petit à petit et il y a une bonne relève avec de bons petits jeunes. Et puis on fait ça aussi pour les gamins guadeloupéens." Ce dimanche, il tentera de redevenir champion de Guadeloupe, deux ans après.
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Crédit Photo : Sylvain Pigeau - www.guadeloupecyclisme.com