Johnny Simon : « C'est sympa de défendre un maillot »

Johnny Simon est arrivé cette année chez Côtes d'Armor-Marie Morin en provenance du VC Rennais (club fondé en 1869). "Mon adaptation s'est très bien passé. Il y a un bon encadrement et une bonne équipe même si on manque un peu d'effectif ces derniers temps. Il y a une très bonne ambiance et des moyens sont mis à notre disposition pour que l'on puisse réussir" explique-t-il à www.directvelo.com. "Le VC Rennais est un petit club familial avec peu de moyens. Ces dernières années j'étais un peu isolé. On arrivait à monter une équipe pour quelques classiques en mars-avril et après plus personne."

« Je demandais aux voitures de me dépanner »

Cet isolement l'empêchait de s'aligner au départ des belles courses ou de risquer la galère. "Quand je pouvais faire une course en ligne, je me retrouvais souvent tout seul sans ravito et sans voiture suiveuse. Du coup, c'était un peu la galère, je faisais ma course avec 2 bidons et quand il m'arrivait de crever, je demandais aux différentes voitures d'équipe jusqu'à ce qu'une d'elles veuille bien me dépanner."
Avec Côtes d'Armor-Marie Morin, Johnny Simon peut donc découvrir "de belles courses dans toute la France et courir en équipe, ce que je n'avais plus l'habitude de faire."

« Les bordures ne me dérangent pas »

Le coureur souhaite continuer sa progression. "Comme on dit, j'ai pris de la caisse cette année, de la force, de la puissance. Du coup depuis le début de saison, je suis en général à l'aise sur le plat, les bordures ne me dérangent pas au contraire même." En revanche, dans les bosses, ce n'est pas la même chanson. "Je ne savais plus du tout grimper mais ça revient bien depuis quelques mois. Et, les courses de 160 km et plus, ne me font plus peur maintenant, je m'y suis bien habitué" constate Johnny Simon.

« J'étais dans tous les coups le premier jour »

La semaine dernière, il était l'équipier de Joseph Cooper victorieux du Tour des Deux-Sèvres.
"Le premier jour on avait un peu carte blanche, du moment qu'il y avait du bleu devant. J'ai fait la course, j'étais dans la première échappée qui a duré environ 20 km et après, j'ai attaqué à de très nombreuses reprises. J'étais dans tous les coups et je me suis loupé dans le final. J'ai grillé beaucoup de cartouches ce jour-là pour me retrouver piégé."
Ensuite, Johnny Simon a endossé le maillot de l'équipier en faveur donc de Joseph Cooper. "Le vendredi et le samedi nous avons dû protéger Joseph pour ne pas se faire piéger et qu'il n'en fasse pas trop. Le vendredi on s'est un peu loupé sur le final, quelques secondes de perdues. Le samedi, il termine bien dans le groupe de tête et prend le maillot. Joseph fait un super chrono le dimanche matin." Reste donc la dernière demi-étape où tous les maillots bleus se mettent à la planche pour leur chef de file. "Une échappé est sortie quasiment dès le début et derrière on s'est tous mis à rouler sauf Joseph bien sûr pour l'amener dans de bonnes conditions sur le circuit final. L'équipe a joué avec l'échappée jusqu'au moment où nous avons réussi à placer Joseph devant. Il n'avait plus qu'à finir le boulot sur le dernier tour de circuit de 15 km."
Ce travail de défense d'un maillot de leader est une découverte pour Johnny Simon. "C'est plutôt sympa à faire quand on a un leader qui tient la route et une bonne équipe. Il y avait une très bonne cohésion au sein de l'équipe, tout le monde a fait sa part de boulot, a tout donné en laissant ses ambitions personnelles de côté" conclut le coureur de Côtes d'Armor-Marie Morin.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Johnny Simon.

Crédit Photo : www.cotesdarmor-cyclisme.com
 

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