Le VC Rouen 76 veut jouer la prudence
"Au VC Rouen 76, on a attaqué la saison au Circuit des Plages vendéennes en douceur mais avec sérénité. Il y avait un gros niveau de sprinteurs et il était difficile de rivaliser avec Vendée U et Véranda Rideau-U. L'équipe a bien travaillé en vue des prochaines semaines. Au fil des courses, il s'est créé un bon esprit collectif. Le groupe est homogène". Jean-Philippe Yon, directeur sportif du VCR sait qu'il faudra donner un peu de temps à son équipe pour espérer jouer les premiers rôles. Avec quelques accessits -Cyrille Patoux (5e et 6e) et l'Estonien Alo Jakin (10e)-, la formation rouennaise affiche un modeste bilan. Pas forcément de quoi être déçu mais pas rassuré non plus.
Seule formation normande en DN1, le VC Rouen 76 qui va enchaîner ce week-end le Grand Prix d'Ouverture à Saint-Hilaire-du-Harcouët et la Route bretonne possède cette saison un effectif réduit (10 coureurs) et ceci risque de conditionner le programme mais aussi les ambitions d'une équipe remodelée à 50%. Certes Patoux, principale carte en cas d'arrivée au sprint, Huché, double lauréat du Maillot des Jeunes, Florian Taillefer et Boutville sont restés fidèles au VCR mais après les départs de De Souza pour l'USSA Pavilly Barentin et de leurs leaders Brouzes (arrêt), de Lemair et du belge Sys (chez Bridgestone-Anchor), le club présidé par Patrick Legris a dû recruter, à l'ouest avec Erwan Brenterch,Yoann David mais aussi le nordiste Rudy Kowalski, Johann Rigoulay sans oublier l'Estonien Jakin, auteur d'une belle saison 2011.
Autant de valeurs sûres possédant déjà une bonne expérience du haut niveau sur qui reposent les espoirs de victoires. Jean-Philippe Yon préfère jouer la prudence : "Brenterch est en bonne forme même si cela ne s'est pas traduit au niveau des résultats. Bien sûr, l'idéal serait de gagner une course rapidement. Mais notre effectif restreint risque de peser. On va vite se retrouver en difficulté si l'on a des malades ou des blessés. Alors, bien sûr,nous avons allégé notre programme même si nous avons une quinzaine de courses par étapes à disputer. A l’exception d'un week-end où nous allons séparer notre effectif au Tour de la Manche et à l'Essor breton, il ne sera pas possible de faire deux fronts. Il va falloir s'adapter... Pour la Coupe de France de DN1, approcher le Top 10, ce serait déjà pas mal."
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