FFC : Entretien avec Cyrille Guimard

Qui succèdera à Jean Pitallier à la tête de la FFC le 28 février prochain ? David Lappartient (vendredi), Cyrille Guimard (samedi), Michel Callot (dimanche), les trois candidats déclarés, ont accepté de préciser quelques points originaux de leur programme. Le site www.cyclismag.com est le premier média à confronter les trois candidats.

Deuxième rendez-vous : Cyrille Guimard.

Cyclismag : Depuis le milieu des années 90 que vous avez occupé des responsabilités dans plusieurs institutions, la situation de la FFC s'est-elle améliorée ou dégradée ?
Cyrille Guimard : Il ne s'est rien passé. Personne n'a rien remis en cause. On est resté sur nos fondations féodales sans se rendre compte qu'autour de nous, dans d'autres pays notamment, le cyclisme évoluait. La plupart des coureurs sur route de 17 à 24 ans ont démarré leur cursus par le VTT. Beaucoup de pistards ont commencé avec le BMX. Le rôle des écoles de cyclisme est en question. Il s'agit souvent de garderies. On n'apprend rien d'essentiel aux jeunes, à commencer par le plus important lorsqu'on débute : savoir tomber. Je vais peut-être me fâcher avec les écoles de cyclisme mais il faut dire la vérité : la meilleure école, aujourd'hui, c'est le BMX. Il faut aussi faire de la piste, du VTT et du cyclo-cross avant de se lancer sur la route. La Fédération doit s'interroger sur la crise des vocations. Quel est notre produit ? Le coureur. Qui le produit ? L'entraîneur. Qui est le client ? Le public. J'étudie les dysfonctionnements du système grâce à mon expérience très enrichissante avec le VC Roubaix. Jean Pitallier m'a annoncé lui-même en avril, au GP de Plumelec : "Je serai fier que tu me succèdes".

Lire l'intégralité de l'entretien sur www.cyclismag.com (lien direct vers l'article) !