Quentin Pacher fidèle aux chiffres
Quentin Pacher (Entente Sud Gascogne) vient de participer au premier stage de l'Equipe de France Espoirs. Le coureur âgé de 21 ans a pris dans la foulée, dimanche, la 7e place du Grand Prix d'ouverture Pierre Pinel à Montastruc (Elite Nationale). Il répond aux questions de www.directvelo.com.
DirectVélo : Tu viens de terminer successivement 6e sur la Route de l'Atlantique et 7e à Montastruc, soit exactement les deux mêmes résultats que l'an dernier. Faut-il y voir un signe pour dimanche prochain au Grand Prix d'Albi où tu t'étais imposé l'an dernier ?
Quentin Pacher : Il ne faut pas écrire ça, je vais avoir tout le monde sur le porte-bagages ! (sourires) Je le savais pour la Route de l'Atlantique, et après l'arrivée de dimanche je suis allé contrôler ma place de l'an dernier. C'est étonnant !
Des objectifs plus lointains
Ces places sont-elles conformes à tes objectifs ?
Mes objectifs sont plus lointains. Je préfère la chaleur et n'ai pas spécialement préparé le début de saison. Après avoir disputé les trois premières manches de l'Essor sous une pluie glaciale, on a couru ce dimanche sous la neige. Sur la fin, j'étais musculairement attaqué et je me suis retrouvé un peu sec. Mais quand je vois la qualité des garçons qui me précèdent, je ne peux qu'être satisfait de ma place.
Comment ta course s'est-elle déroulée ?
Dans la bosse de la grande boucle, je suis rentré avec Pierre Cazaux (GSC Blagnac) sur les quatre échappés, puis c'est rentré de l'arrière et nous nous sommes retrouvés une trentaine devant. A un moment je me suis retrouvé en troisième rideau derrière le duo de tête et le groupe de contre de Mathieu Perget (US Montauban 82). A la fin de la grande boucle, dans la côte du Petit Tourmalet qui précède l'arrivée, nous sommes ressortis à quatre : Romain Mathéou (Océane U-Top 16), Fabien Fraissignes (Occitane CF), Loïc Desriac (Roubaix-Lille Métropole) et moi, mais l'écart sur la tête était à ce moment de 2'40''. Nous sommes revenus sur le contre mais pas sur la tête. Dans le tour final, nous avons tous monté le mur d'Engalinat très fort et au sommet, alors que tout le monde s'est rassis, Mathieu Perget a poursuivi son effort. Nous l'avons vu partir sans pouvoir revenir sur lui.
Un premier stage avec l'Equipe de France Espoirs
Tu rentrais de stage, ton premier avec les Espoirs...
J'en avais déjà suivi avec les Juniors, mais c'est mon premier avec les Espoirs. A la sortie du Jean-Masse, nous nous sommes retrouvés à La-Londe-Les-Maures (Var). Nous avons eu un super temps et nous avons pu bien rouler. Au programme : des exercices spécifiques, un test contre-la-montre dans le Faron et une longue sortie pour terminer. L'ambiance était sympa et c'est très intéressant de faire mieux connaissance avec un groupe en partie renouvelé.
Tu avais déjà connu une première sélection l'an dernier...
Oui, sur le Tour des Pays de Savoie (2.2). J'avais enchaîné juste avant un stage en montagne et le Tour d'Eure-et-Loir pour avoir du rythme. Je me suis donc présenté au départ sur les rotules et j'ai été inexistant à part le dernier jour où je prends l'échappée mais je saute à la fin. C'est d'autant plus dommage que ça a été mon seul coup de mou de la saison. J'en ai tiré des conclusions.
Quels sont tes objectifs cette année ?
J'aimerais pouvoir marcher sur Liège-Bastogne-Liège Espoirs et sur la Ronde de l'Isard pour lesquels on a postulé avec l'Entente. Il me faudra y arriver assez frais. Et puis j'aimerais pouvoir refaire le Tour des Pays de Savoie.
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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net