Même sans son leader Samuel Plouhinec blessé (lire ici), le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys a été chercher l’accession en DN2 sur la finale de la Coupe de France DN3, la Ronde Mayennaise. L’objectif de la saison est rempli pour la formation francilienne qui voyait déjà plus haut que la DN3 dès son entrée au sein de cette division en début de saison. Pour www.directvelo.com, le directeur sportif José Gouère revient sur le projet du club et la finale.

DirectVélo : Vous vous présentiez au départ de la Ronde Mayennaise sans Samuel Plouhinec, votre leader. Y avait-il de l’appréhension ?
José Gouère : Nous avions toujours des espoirs même sans Samuel. Il est le chef de file de l’équipe mais il n’est pas tout seul, il y a une équipe autour de lui. Avant la course, tout le monde était concentré, il ne fallait pas penser aux autres manches, c’était la finale et il fallait la réussir.

Vers le 25e km, deux de vos coureurs sont sortis seuls et on attendu de nombreuses minutes avant d’être rejoints. Etait-ce inquiétant ?
Quand Sébastien Failla et Pierre Lebreton sont partis tous les deux seuls en tête, cela me m’a pas inquiété. Ils sont restés un moment ensemble mais je pense que ça a aussi permis de décanter un peu la course.  

L’accession à la DN2 est un projet réfléchi au sein du club….
Oui. Dès le début de saison, nous avions l’ambition de passer en DN2. Depuis 1985, nous avons une équipe avec des coureurs première catégorie, une trentaine de coureurs sont devenus professionnels par la suite tel que Christophe Capelle, voire Champion Olympique comme Dan Frost (de la course aux points en 1988, NDLR), nous avons formé ces gens-là et il était important pour nous de voir plus haut.

« LE PROJET EST PRET »

Cette réussite est également collective ?
Effectivement. Peut-être que le fait que nous ayons Samuel dans notre équipe a fait que certains aient pu penser que ça pouvait remettre en cause le collectif. Mais nous avons tout de même remporté tous ensemble le Tour de Guadeloupe (avec Pierre Lebreton), avec une belle formation qui termine 3e au classement général par équipes. Ça signifie quelque chose aussi.  
Cette finale, c’était aussi une course d’équipe alors la confiance était là. Nous n’avions que deux coureurs à l’avant mais ensuite Thomas Peyroton-Dartet et Antoine Bravard sont rentrés sur la tête. Antoine termine 22e et nous offre la qualification, il faut rappeler qu’il a encore 18 ans. Il est du mois de décembre...

Votre projet pour la DN2 est-il bouclé ?
Nous sommes en DN2, le travail avec les partenaires est prêt, le projet aussi. Nous avons travaillé toute la saison avec le club, mis en place des infrastructures pour cela. Nous comptons une cinquantaine de victoires mais je le répète, elles ne sont pas l’œuvre d’un seul homme, c’est celle de l’équipe entière.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com