Romain Leroy : « Ça fait un bien fou ! »

Romain Leroy vient de lever les bras à deux reprises en trois jours. Lundi dernier, il s'est imposé sur la Ronde du Queyran. Avant de s'offrir mercredi la Nocturne de Bouscat. "Ça fait un bien fou ! Et je dois reconnaître que j'en avais besoin psychologiquement", dit-il à www.directvelo.com.

Le coureur âgé de 26 ans a connu un début de saison difficile. Il avait donc besoin de s'imposer "pour [se] relancer, garder la foi et la motivation nécessaire pour [s]'entraîner et atteindre les objectifs fixés en début de saison." Et estime : "Rien ne remplace la victoire. C'est pour vivre ces moments-là que l'on fait des sacrifices et qu'on s'entraîne."

Le sociétaire de l'Océane U-Top 16 a été "mis à plat" en mars-avril en raison d'une carence en fer. "Je n'ai pas obtenu de résultats significatifs et cela n'a pas été évident de remonter la pente par la suite", confie-t-il. Le Girondin reconnaît avoir perdu confiance. Le doute s'est même installé.

Début mai, le coureur licencié au TC Châteaubernard a commencé à retrouver de bonnes sensations. Il a pu monter en puissance jusqu'au Tour de Gironde, le premier objectif de sa saison. Sur cette épreuve de classe 2, il est allé chercher la 9e place d'une étape. "J'avais les jambes, il me manquait la confiance. Ces deux victoires viennent donc à point nommé pour combler ce manque", affirme-t-il.

Deux succès qui ne changent pas vraiment ses ambitions pour les prochaines semaines. "Mais je suis maintenant plus confiant quant à leur réalisation. J'aborde ainsi cette seconde partie de saison avec plus de sérénité et beaucoup d'envie."

Le Championnat de France, où il rêve de briller, est son prochain objectif. Viendront ensuite les deux dernières manches de la Coupe de France DN1, le Trophée des Champions et la finale au Ponthou. "Les profils me correspondent bien", glisse le vainqueur du Ponthou en 2011.

D'ici la fin de saison, Romain Leroy souhaite surtout bien figurer sur toutes les courses où il sera engagé. "Il faut continuer à développer la culture de la gagne. Quand on goûte à la victoire, on n'est jamais rassasié, et je ne compte pas m'arrêter là", termine-t-il.

Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net
 

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