Tom Dernies totalement dépaysé en Norvège

L’équipe Wallonie-Bruxelles a dû revoir ses plans dès la première journée de l’Artic Race of Norway. Elle a perdu son leader Sébastien Delfosse à quelques hectomètres de la ligne d’arrivée. Tom Dernies est finalement le premier coureur de la formation de Christophe Brandt au classement général, à la 27e place à 2’26’’ du vainqueur Steven Kruijswijk (Belkin). "Mais ce n’était pas du tout mon but d’être le premier de l’équipe à la fin de ce tour ", commente le fils de Michel Dernies. " Nous devions tous travailler pour Sébastien Delfosse sur qui le classement général était basé. Mais suite aux coups de bordures, il est tombé juste à l’entrée des barrières. Le classement final était dès lors un peu plié pour nous.

« UNE COURSE TRES FERMEE »

Wallonie-Bruxelles a donc dû se remobiliser dès le vendredi matin sur cette épreuve assez vallonnée qui peut très bien convenir à Tom Dernies.  "Je pense que je peux normalement viser le top dix sur une telle course. Mais nous avons dû faire face à des coups de bordures dès la première journée. Ce n’était pas évident de se placer dans le peloton. Dès que l’on prenait un coup de vent, c’était quasi fini. C’est ce qu’il s’est passé pour moi le premier jour. Après, la course a été assez fermée. Katusha et Belkin ont tout contrôlé et il était quasi impossible de faire quelque chose. Je suis donc resté au sein du peloton", explique le coureur de Wallonie-Bruxelles.

Le coureur de 23 ans a également payé son inexpérience sur cette course. Il participait en effet pour la première fois à l’Artic Race of Norway, dans une contrée assez atypique. "C’était le dépaysement total. La mer et la montagne s’y côtoient. Il y a également de grandes étendues et des routes toutes droites de trois à quatre kilomètres. C’était super beau avec des rennes partout", déclare un Tom Dernies ébahi. Le coureur a aussi dû s’habituer au climat assez particulier de cette région. "  Nous étions vraiment tout au nord. Il faisait dès lors très froid. Nous ne sommes pas habitué à connaître de telles températures en août. Il s’agissait plutôt d’une météo de début de saison pour nous en Belgique. "

« BRILLER LORS DE LA DERNIERE ETAPE DU POITOU-CHARENTES»

Dernies, qui dispose d'une licence professionnelle, se concentre maintenant pleinement sur ses prochaines épreuves où il espère bien pouvoir jouer un rôle. "Je participe à la Classic de l’Indre à Chateauroux dimanche et puis au Tour du Poitou-Charentes. La dernière étape de cette épreuve me convient bien. J’espère pouvoir y réaliser une belle prestation. Les autres jours, je vais travailler pour les sprinters ou alors essayer de me glisser dans l’échappée. Le général n’est pas vraiment un objectif pour moi au vu du chrono de 24 kilomètres", conclut Tom Dernies.

Crédit Photo: Martine Lainé

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