Tour de Moselle - Et. 3 : Les réactions
Dieter Bouvry (EFC-Omega Pharma-Quick Step) s'est adjugé ce samedi après-midi la 3e étape du Tour de Moselle (Elite Nationale), disputée sur 107 kilomètres entre Thionville et Basse-Ham. Il devance son coéquipier Bert Van Lerberghe et Bram Van Broekhoven (VL Technics-Abutriek). Dimitri Claeys (VL Technics-Abutriek) reste leader du Tour de Moselle. Retrouvez les réactions recueillis par DirectVelo.com après l'arrivée.
Dieter Bouvry (EFC-Omega Pharma-Quick Step)
Vainqueur de la 3e étape
Avec Bert Van Lerberghe, nous étions à deux équipiers du team EFC-Omega Pharma dans le groupe des huit échappés et nous étions tous les deux très forts. Dans les trois derniers kilomètres, cela a commencé à spéculer en tête mais nous avons quand même réussi à conserver l’écart avec le peloton. Le final était difficile mais nous sommes restés les deux plus vite au sprint. C’est ma troisième victoire de la saison (après Brussel-Zepperen et le championnat provincial espoirs de Flandre Occidentale, NDLR). J’espère garder ma bonne forme et tout faire pour pouvoir passer professionnel en fin de saison même si cela est difficile d’avoir en ce moment un contrat.
Dimitri Claeys (VL Technics-Abutriek)
Toujours leader après trois étapes
Cet après-midi c’était un peu bizarre l’étape avec ce nouveau départ après plus de soixante kilomètres, mais mon équipe a bien travaillé derrière les échappés jusqu’aux deux dernières côtes. Après il y a eu une grosse attaque de Peyskens et de Guyot mais j’ai réduit l’écart et on termine avec les autres favoris au sprint, donc c’est une bonne journée pour moi. Demain l’étape est difficile et longue avec cent soixante-dix kilomètres. L’an dernier on avait fait un grand numéro avec Tiesj Benoot sur la dernière étape mais là c’est complètement différent car il faut défendre le maillot de leader et non pas attaquer. Il va falloir bien penser à la tactique de course car même si mon équipe est forte, on ne peut pas rouler toutes les étapes en tête de peloton.
Adrien Guillonnet (VC Toucy)
5e de l'étape et maillot du meilleur grimpeur
« L'échappée a mis un peu de temps à se développer. Jérémy (Maison, NDLR) avait bien attaqué en début d'étape. Peut-être que ça commençait à fatiguer lorsque le coup est sorti. Ca ne creusait pas tant que ça. Deux trois gars étaient un peu à bloc dans l'échappée. Pourtant d'après ce que l'on m'a dit, tous mes coéquipiers faisaient un tempo en tête du peloton pour le bloquer. Il y a eu cette interruption. J'ai eu un peu peur car on s'est arrêté plus de 10 minutes. Finalement, on a bien relancé. Ensuite nous nous sommes retrouvés à 6. Je ne me sentais pas trop mal. J'ai attaqué dans le dernier grimpeur. Du coup, on s'est retrouvé à 4 au sommet. Dieter Bouvry attendait son coéquipier d'EFC Van Lerberghe qui était distancé. Avec le peloton qui revenait fort, il n'y avait pas trop moyen de calculer. C'était un final un peu compliqué, mouvementé. Il y a eu un moment de flottement donc j'ai essayé d'attaquer dans le dernier giratoire. Cela m'a un peu rappelé l'attaque de Jérémy Maison dans le final de Troyes-Dijon. J'ai voulu faire la même chose sauf que la sortie du rond-point se refermait et j'ai dû freiner, ce qui m'a ruiné mon attaque. Après au sprint... les EFC étaient plus fort. Ensuite, j'ai aperçu au loin que les motos tournaient à gauche. J'ai donc cru que l'arrivée était là et que l'on tournait. Je me suis positionné pour virer sauf que c'était la dérivation. Au dernier moment, j'ai vu que l'arrivée était tout droit. C'était trop tard. C'est vrai que dans le final, je me suis retrouvé qu'avec des flahutes mais bon, ce sont des coureurs comme les autres. Je ne pense pas que ceux qui sont là soient plus forts que les français. J'étais le mieux placé au général devant. Ce n'est pas ce que je visais mais plutôt l'étape. Ce matin, j'ai pris un gros tir au chrono, comme d'habitude en fait (sourires). C'était l'objectif de ce Tour de Moselle. La semaine dernière aux 3 Jours de Cherbourg, j'étais devant dans le final le samedi pour la gagne et j'avais été trop hésitant. Au départ de ce Tour de Moselle, mon directeur sportif David Han voulait que je rectifie ça et que je sois offensif dans les derniers kilomètres. Et comme à Cherbourg, je fais cinquième, donc ça ne m'a pas souri. J'ai appris de Cherbourg. J'y ai repensé dans le final. Je ne vois pas trop ce que j'aurais pu faire de plus. C'est la seule petite satisfaction du jour. Je commence à accumuler les places d'honneur. Il va vite falloir que ça sourit car la fin de saison est proche. »
Propos recueillis par Jean-Charles et Hervé Dancerelle.
Crédit photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com