Bryan Alaphilippe, sprinteur en devenir

Bryan Alaphilippe aura dû patienter une saison pour intégrer l'Armée de Terre. "J'avais postulé en sortant des Juniors mais ils m'ont estimé trop jeune. J'étais déçu sur le coup mais je comprenais leur décision", rapporte-t-il aujourd'hui à DirectVelo.com. Grâce à "de beaux sprints" en début de saison l'an passé, l'ex-coureur du Guidon Chalettois a séduit l'Armée. "Ils m'ont vite contacté, fait-il savoir. Mais il y avait le projet de l'équipe continentale alors j'ai dû patienter. Puis Marc Sarreau a signé à la FDJ, une place de sprinter s'est libérée".

Au sein de l'Armée de Terre, il partage la casquette de sprinter avec Benoît Sinner et Jordan Levasseur. "L'équipe travaille pour celui qui se sent le mieux pendant la course. Il n'y a pas de rôle vraiment défini avant le départ", informe-t-il.

En s'engageant avec l'Armée, l'Auvergnat suit les traces de son frère aîné. Julian a porté deux saisons le maillot camouflage, avant de rejoindre Etixx en 2013. "Il m'en parlait souvent, ça s'était bien super bien passé pour lui".

Le coureur d'Etixx-Quick Step continue de "beaucoup conseiller" son cadet. "Mon but est de continuer d'apprendre, indique le coureur entraîné par son cousin Franck. Je vais alterner des belles courses Elite et des épreuves pros où j'irai pour découvrir. J'ai envie de faire des beaux sprints..."

Bryan Alaphilippe adore "le sprint et frotter". Il précise : "Mon frère est puncheur, il passe bien les cols comme il l'a montré l'an dernier en remportant une étape difficile du Tour de l'Ain. Moi les cols, ce n'est pas mon truc !"

Le coureur âgé de 19 ans a donc un programme adapté. "J'ai commencé à l'Etoile de Bessèges mais je n'étais pas préparé pour ça. J'étais là pour découvrir", déclare le vainqueur du Circuit des 4 Cantons.

Ce week-end, il enchaînera Châteauroux-Limoges et Bordeaux-Saintes. Avant d'aller se frotter aux équipes continentales sur le Tour de Normandie (2.2). "Si ça se passe bien, il est possible que je dispute ensuite des classes 1", termine-t-il.

Crédit photo : Francis Mercier
 

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