Franck Bonnamour : « Je sais gérer la pression »
Champion d'Europe Junior en 2013, Franck Bonnamour n'avait jamais vraiment réussi sur un Championnat de France de l'Avenir. Ce dimanche, le coureur du comité de Bretagne s'est classé ce dimanche 2e derrière Hugo Hofstetter (France-Comté). Voici sa réaction.
« J'étais content de mon résultat sur le contre-la-montre de jeudi (6e). J'ai pu voir ce jour-là que j'avais des bonnes jambes. Ça m'a mis en confiance pour l'épreuve en ligne. Nous étions deux coureurs protégés au sein de l'équipe de Bretagne, Adrien Legros et moi. Nous ne devions pas bouger avant le dernier tiers de course. Ça m'allait bien. Je préfère mettre une seule attaque, mais une "grosse", plutôt que de tenter à plusieurs reprises.
« PEUR D'AVOIR MANQUE LE BON COUP »
Dans le final, huit coureurs sont sortis. La Bretagne n'était pas représentée. Ça nous a mis dedans. C'était à moi d'y aller... Je n'ai pas osé faire l'effort à ce moment-là. J'ai donc eu peur d'avoir loupé le bon coup... Les gars ont ensuite fait un gros boulot. Valentin (Madouas) a roulé à bloc dans la côte qui surplombait le port. J'ai attaqué sur le haut de cette bosse, ce qui m'a permis de revenir seul sur la tête. Puis d'autres coureurs sont revenus, dont Camille Guérin.
« J'ETAIS ATTENDU »
Je n'avais jamais trop réussi sur le Championnat de France. Je suis tombé en Cadet, en J1, en J2... L'an dernier, j'étais passé complètement à côté. C'est la première fois que je suis sur le podium d'un Championnat de France. J'étais attendu. Nous étions à côté de la Bretagne. J'avais un peu de pression au départ mais je sais bien la gérer.
« PAS MA PLACE AU TOUR DE L'AVENIR »
Ne pas être retenu au Tour de l'Avenir a été une déception. C'est une course de très haut niveau, alors bien sûr j'espérais le faire. Mais objectivement, j'ai trouvé normal de ne pas être retenu. Je n'ai pas eu de super résultats avant l'annonce de la sélection. Je n'avais pas prouvé que j'avais ma place pour cette course. En fait, j'ai enchaîné les chutes ces dernières semaines. Puis j'ai toujours eu un peu de mal quand il fait très chaud.
« PRET POUR ALLER CHEZ LES PROFESSIONNELS »
Je pense que je suis prêt aujourd'hui pour aller chez les pros. Outre le fait que je n'allais pas passer professionnel à 19 ans, j'avais quelques lacunes l'an dernier, notamment sur le placement, mais ça va mieux aujourd'hui. Il fallait que je remporte des courses, que j'obtienne des bons résultats. Ce que j'ai fait. J'ai réussi à gagner cette année une manche de la Coupe de France (le GP Gilbert Bousquet, NDLR). »
Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com