Benjamin Thomas a pris note
Benjamin Thomas a effacé sa déception de la course aux points vendredi soir en décrochant sa première médaille mondiale chez les élites ce dimanche sur l’Américaine guidé par le professeur Morgan Kneisky dont il s’agit du quatrième podium avec quatre partenaires différents (or avec Vivien Brisse en 2013 et Bryan Coquard en 2015, argent avec Christophe Riblon en 2010).
Avec un peu de réussite, le coureur de l’Armée de Terre aurait même pu repartir de Londres avec deux titres dans la poche. "J’étais venu avec comme objectif une médaille, le contrat est rempli, apprécie-t-il. C’est vrai que sans ma chute, la médaille d’or était envisageable en course aux points et sur l’Américaine, il ne nous a pas manqué grand-chose pour battre Wiggins et Cavendish poussés par leur public."
Un peu de fraîcheur et une condition physique entamée par sa chute. "C’est vrai qu’elle a laissée des traces, reconnaît-il. J’ai passé une sale journée samedi, j’ai eu du mal à dormir. J’y ai laissé du jus et il m’a manqué de la force en fin de course. Avec Morgan, à 300%, on a essayé de compenser, de bien tourner tous les deux. On savait que Wiggins et Cavendish allaient tenter d’attaquer. Mais il fallait surveiller aussi les Espagnols et on était dans le même tour que les Suisses et les Colombiens. Il a suffi d’un moment d’inattention."
Malgré tout, à 20 ans, le coureur de Midi-Pyrénées a beaucoup appris pour l’avenir dont il sera un des piliers du groupe endurance, notamment pour la jeune équipe de poursuite en vue de Tokyo. Et nul doute qu’avec Morgan Kneisky, ils vont former rapidement l’une des paires les plus redoutées de l’Américaine. Un podium déjà en poche.
N.B.