Tenante du titre, Manon Souyris connaît parfaitement le Grand Prix de Chambéry, la première manche de la Coupe de France qui ouvre ce dimanche la saison féminine française. "C’est une des courses les plus difficiles de l’année. En plus, l’arrivée est en côte donc ça peut me convenir", indique Manon Souyris à DirectVelo. "En 2015, je ne savais pas trop où j’en étais. Cette année, je ne stresse pas plus que ça".

1 KM DE COTE DE PLUS EN PLUS DUR

L’année dernière, la course s’était terminée au sprint. Manon Souyris avait profité de cette côte pour venir ajuster Amélie Rivat dans les derniers mètres. "Ça monte progressivement, il y a un dernier virage à 200 mètres de la ligne et après c’est raide jusqu’à la ligne, détaille-t-elle. L’an passé, nous avions repris Edwige Pitel au pied de la côte".

Comme en 2015, Manon Souyris porte les couleurs du Team Languedoc-Roussillon-Le Boulou. "Ma première saison s’est très bien passée l’an dernier donc je n’avais pas de raison de chercher une autre équipe", affirme l’étudiante en école d’ingénieur, à l’Insa de Toulouse. "J’ai trouvé mon équilibre, je pense que je m’ennuierais si je ne faisais que du vélo".

« J’AI TROUVE MON EQUILIBRE »

L’année prochaine, elle terminera sa formation. L’occasion peut-être de tenter une expérience au niveau UCI. Pour cette année encore, elle restera en tout cas en France, et dès dimanche. Manon Souyris défendra aussi son statut puisqu’elle a remporté le classement général de la Coupe de France en 2015. "C’est un objectif qui peut se dessiner après les premières courses de la saison. Chambéry, Sauternes ou Mont Pujols sont des courses qui peuvent me correspondre".

Et puis après, il sera temps de se concentrer sur le Championnat de France, une course que connaît bien la Championne de France Juniors 2011. "A partir du mois de mai, on commence à y penser. Ca fait quelques années que je me trou. Comme on annonce un circuit sélectif ça pourrait me convenir même si l’on sait que Pauline Ferrand-Prévot est au-dessus du lot".