Et de quatre. Après le Grand Prix de Sainte-Luce-sur-Loire, une étape et le classement du Tour du Canton de l'Estuaire, Ronan Racault s'est offert ce mercredi un quatrième succès en un mois. "J'étais dans quelques coups, puis nous sommes ressortis vers le 90e des 137 kilomètres de course", explique celui qui s'est donc offert le Tour du Canton du Pays Dunois (Elite Nationale).

Face à Mickaël Larpe, Vadim Deslandes et Julien Lamy, le sociétaire du Guidon Chalettois n'a pas tremblé. "Nous nous sommes bien entendus même si le contre finit juste derrière nous, assure-t-il. Julien Lamy était à fond dans les bosses, alors il passait dans les parties descendantes. Avec Mickaël, je pense que nous étions les deux plus forts. Nous avons eu une course de mouvement. J'étais dans un grand jour. Au sprint, je savais que j'avais des grandes chances de m'imposer".

« RECTIFIER LE TIR EN COUPE DE FRANCE »

S'il est encore l'un des meilleurs amateurs français -18e du Challenge BBB-DirectVelo au 7 avril, Ronan Racault est pour le moment en deuxième rideau en Coupe de France DN1. 26e du GP du Pays d'Aix, il s'est classé 21e du chrono de la Boucle de l'Artois et 30e du général. "J'avais de bonne sensations le week-end dernier mais c'était surtout une question de placement, estime-t-il. C'est parti au pied d'un mont le premier jour. Nous sommes restés à 40-50'' derrière les 25 échappés, et nous n'avons pas réussi à rentrer. Et cette étape a figé les places au général".

Le Guidon Chalettois, avec 20 points, est 19e de la Coupe de France DN1 après trois manches. "C'est important pour l'équipe de remonter mais une Coupe de France de huit épreuves ne résume pas une saison qui comprend 80 jours de course", regrette-t-il. L'ancien pro de BigMat-Auber 93, âgé de 27 ans, espère "rectifier le tir" sur les prochaines manches. "Mais je ne suis pas fan des courses qui nous attendent, dit-il. Il y a cinq kilomètres de chemins de terre au Tour du Lot-et-Garonne. C'est à la mode... Puis le Grand Prix de Nogent-sur-Oise n'est pas vraiment une course qui me correspond." Pas de quoi déstabiliser le coureur satisfait de son début de saison.