Kévin Francillette apprécie le Tour d'Eure-et-Loir

Crédit photo Alexia Tintinger

Crédit photo Alexia Tintinger

Après plus de deux ans loin du cyclisme, Kévin Francillette assurait viser un "retour ambitieux" (lire ici). Avec sa victoire sur la 2e étape du Tour du Loiret en mai dernier, renforcée par deux podiums supplémentaires lors de la même épreuve, ainsi qu’une 10e place au classement général, le membre de l’UC Nantes Atlantique a réussi son pari. "Il est vrai que ces dernières semaines ont été plutôt réussies car, ouvrir le compteur de victoires pour l’équipe devenait important", raconte-t-il avant d’analyser ces bonnes performances. "Le groupe fonctionne de mieux en mieux depuis quelques temps et, de ce fait, les résultats s’en ressentent avec notamment trois top 10 sur le Tour de Gironde".

Dimanche dernier, le coureur de 26 ans n’a été battu que par Clément Orceau (POC Côte de Lumière) lors du Championnat des Pays de la Loire. Un résultat décevant pour celui qui espérait monter sur la marche supérieure du podium. "Nous avions à coeur de bien figurer car nous étions à domicile, à Louisfert. L’équipe a très bien géré le final pour que ça arrive au sprint afin de jouer ma carte. Malheureusement, je ne fais que deuxième".

Depuis son retour dans l’hexagone suite à une année de compétition aux Antilles (lire ici), le sprinteur a enchainé les compétitions pour retrouver le rythme de la métropole. "Le but était de ne pas arriver en forme trop tôt pour pouvoir la maintenir le plus longtemps possible jusqu’à la fin de l’année", explique celui qui récolte les fruits de cette méthode depuis quelques semaines.

C’est donc confiant que Kévin Francillette prendra le départ du Tour d’Eure-et-Loir ce vendredi. "J’y vais avec de l’ambition, forcément, vu que je me trouve dans une bonne spirale", déclare-t-il à DirectVelo. Mais l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de Guadeloupe reste prudent. "Le vélo n’est pas une science exacte. On peut être bien la semaine précédente et passer à côté celle d’après. J’évite donc de me mettre la pression, même s’il est vrai que j’apprécie les étapes proposées".

Plus encore que son cas personnel, le Parisien d’origine veut éviter la descente de son équipe dans la division inférieure. "On se trouve dans une situation délicate au classement de la Coupe de France, car il ne restera que deux manches par la suite pour se maintenir" (L’UC Nantes Atlantique est actuellement 17e sur 20 équipes, NDLR). Pour cela, le néo-nantais sait que les équipes à surveiller seront les mêmes que depuis le début de l’année 2016. "Chambéry et le Vendée U sont pour moi les favoris du chrono, mais on a vu au GP de Nogent-sur-Oise qu’il était difficile de contrôler toute la course", conclut-il.

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