Alexis Vuillermoz « marchait sur des œufs »
Crédit photo Zoé Soullard / DirectVelo
En remportant la médaille de bronze au Championnat de France de Vesoul (Haute-Saône), Alexis Vuillermoz a prouvé une nouvelle fois que les forts pourcentages étaient son terrain de jeu favori. Entre déception et prise de confiance, le pensionnaire de la formation AG2R La Mondiale revient sur sa performance pour DirectVelo.
DirectVelo : Quel sentiment domine après cette troisième place ?
Alexis Vuillermoz : Je dois avouer que c'est mitigé. J'avais une chance sur trois de gagner, en arrivant de cette façon. Je suis à l'initiative du coup qui part dans la dernière montée des 4 sapins. J'ai eu un petit doute en voyant les deux (Arthur Vichot et Tony Gallopin, NDLR) revenir sur moi. Je me doutais que ce serait difficile. J'ai joué ma chance à fond et ça n'a pas payé, alors je suis forcément un peu déçu. Mais d'un autre côté, compte tenu de mon mois de juin difficile, c'est bon pour le moral de savoir que je peux être là après 250 kilomètres de course.
Justement, comment avais-tu préparé ce Championnat suite à tes récents pépins physiques ?
Ma chute sur le Dauphiné et mes problèmes de genou ont beaucoup contrarié ma préparation ce mois-ci. J'ai bien récupéré avant de venir à Vesoul, c'était très important pour guérir le plus vite possible. Ce n'était pas forcément la meilleure situation, mais je pense avoir tiré le maximum de cette période difficile.
« PAS DANS UN GRAND JOUR »
Tu n'étais pas forcément le plus attendu dans l'équipe, est-ce que cela t'a servi ce dimanche ?
C'est vrai que tout le monde attendait Romain (Bardet). Les consignes au départ étaient claires : en cas de sprint en petit comité, je devais être la carte à jouer. Après, Samuel (Dumoulin) nous a fait la bonne surprise d'être dans un grand jour et de passer les difficultés avec les meilleurs. Peut-être que si j'avais su qu'il était juste derrière, les choses auraient été différentes. Mais dans tous les cas, j'étais un peu le cul entre deux chaises. J'ai tout tenté, et je pense que le résultat est tout de même positif.
Quelle tactique as-tu adopté lorsque tu t'es retrouvé avec Vichot et Gallopin ?
Dans le final, je marchais sur des œufs. Je passais des relais très légers pour permettre un retour de Romain, comme on l'avait prévu au départ. Après, je n'étais pas forcément dans un très grand jour, donc je n'ai pas été très actif dans les côtes comme j'aurai pu l'être. J'ai seulement été actif au bon moment, et j'ai pu provoquer la bonne échappée. Dans le dernier kilomètre, j'ai tenté de les surprendre, mais ça n'a pas marché. Je suis tombé sur plus fort que moi, je ne pense pas avoir à rougir de cette 3e place.
DirectVelo : Quel sentiment domine après cette troisième place ?
Alexis Vuillermoz : Je dois avouer que c'est mitigé. J'avais une chance sur trois de gagner, en arrivant de cette façon. Je suis à l'initiative du coup qui part dans la dernière montée des 4 sapins. J'ai eu un petit doute en voyant les deux (Arthur Vichot et Tony Gallopin, NDLR) revenir sur moi. Je me doutais que ce serait difficile. J'ai joué ma chance à fond et ça n'a pas payé, alors je suis forcément un peu déçu. Mais d'un autre côté, compte tenu de mon mois de juin difficile, c'est bon pour le moral de savoir que je peux être là après 250 kilomètres de course.
Justement, comment avais-tu préparé ce Championnat suite à tes récents pépins physiques ?
Ma chute sur le Dauphiné et mes problèmes de genou ont beaucoup contrarié ma préparation ce mois-ci. J'ai bien récupéré avant de venir à Vesoul, c'était très important pour guérir le plus vite possible. Ce n'était pas forcément la meilleure situation, mais je pense avoir tiré le maximum de cette période difficile.
« PAS DANS UN GRAND JOUR »
Tu n'étais pas forcément le plus attendu dans l'équipe, est-ce que cela t'a servi ce dimanche ?
C'est vrai que tout le monde attendait Romain (Bardet). Les consignes au départ étaient claires : en cas de sprint en petit comité, je devais être la carte à jouer. Après, Samuel (Dumoulin) nous a fait la bonne surprise d'être dans un grand jour et de passer les difficultés avec les meilleurs. Peut-être que si j'avais su qu'il était juste derrière, les choses auraient été différentes. Mais dans tous les cas, j'étais un peu le cul entre deux chaises. J'ai tout tenté, et je pense que le résultat est tout de même positif.
Quelle tactique as-tu adopté lorsque tu t'es retrouvé avec Vichot et Gallopin ?
Dans le final, je marchais sur des œufs. Je passais des relais très légers pour permettre un retour de Romain, comme on l'avait prévu au départ. Après, je n'étais pas forcément dans un très grand jour, donc je n'ai pas été très actif dans les côtes comme j'aurai pu l'être. J'ai seulement été actif au bon moment, et j'ai pu provoquer la bonne échappée. Dans le dernier kilomètre, j'ai tenté de les surprendre, mais ça n'a pas marché. Je suis tombé sur plus fort que moi, je ne pense pas avoir à rougir de cette 3e place.
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